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comment dĂ©boucher lâĂ©vierles toilettes et les drains sont gĂ©nĂ©ralement des produits Ă©cologiques dĂ©couvrons comment rĂ©soudre ce problĂšme sans recourir Ă des produits commerciaux et polluants. DĂ©boucher les Ă©viers, les toilettes et les canalisations est une corvĂ©e unique. Trouver votre Ă©vier bouchĂ©, peut-ĂȘtre dans les moments les plus improbables, est un inconvĂ©nient qui peut souvent ĂȘtre rĂ©solu en le faisant vous-mĂȘme sans appeler un plombier coĂ»teux. Et la plupart du temps, divers produits chimiques sont utilisĂ©s, notamment ceux vendus dans les supermarchĂ©s, mais ils constituent un VĂ©ritables bombes contaminantes pour le sol et les aquifĂšres. Ceux qui se tournent vers un plombier encourent un coĂ»t considĂ©rable pour un problĂšme qui peut essentiellement ĂȘtre rĂ©solu en quelques gestes. En fait, il existe une sĂ©rie de remĂšdes alternatifs et peu coĂ»teux, mais le plus important Ă©cologique Cela peut rĂ©soudre votre problĂšme dâĂ©vier bouchĂ©. DĂ©boucher lâĂ©vier des solutions Ă faire soi-mĂȘme ou naturelles Un petit conseil avant de commencer maintenir Pour garder le drain de lâĂ©vier propre, versez-y de lâeau bouillante et du sel kasher. Voici les principaux moyens de dĂ©shydrater les tuyaux vitriolFaites bouillir 1 litre de vinaigre et versez-le lentement dans le drain. Attendez quelques heures avant dâutiliser lâĂ©vier. Sinon, essayez dâutiliser seulement 1 tasse de vinaigre et 1 cuillĂšre Ă soupe de sel. Vinaigre + BicarbonateIls sont utilisĂ©s ensemble Ă dâinnombrables fins sans affecter nos finances, notamment pour dĂ©boucher lâĂ©vier Alterner 1 tasse Vinaigre et bicarbonate de soude Dans les canalisations bouchĂ©es des douches et des lavabos, attendez quelques minutes une rĂ©action chimique entre les deux Ă©lĂ©ments, puis rincez Ă lâeau bouillante. Sel + bicarbonate. dans lâĂ©vier 4 cuillĂšres Ă soupe Dissoudre le mĂ©lange avec chaque produit et de lâeau trop bouillante. Bicarbonates. si tu as utilisĂ© un produit chimiqueaprĂšs avoir fait couler beaucoup dâeau chaude, versez-en Bicarbonate en cours Pour Ă©viter que lâacide utilisĂ© finisse par endommager les tuyaux. Sel fin + bicarbonate de soude + vinaigre + eau. pour Plus dâĂ©gouts bouchĂ©s Tu peux essayer 1 tasse de sel fin, 1 bicarbonate de soude, 2 vinaigre blanc et de lâeau bouillante. Versez dâabord le sel, puis le bicarbonate de soude, puis le vinaigre. Le vinaigre se met Ă frire dĂšs quâil entre en contact avec le bicarbonate de soude, il faut le laisser agir au moins quelques minutes avant de le verser dans de lâeau bouillante cela le fera Ă nouveau frire. Si câest plus grave, laissez-le toute la nuit et versez de lâeau bouillante le lendemain matin. vitriol ou Acide citrique. Alternativement, vous pouvez utiliser de lâacide citrique ils suffiront 1/2 tasse de bicarbonate de soude et 1/2 tasse dâacide citrique. quelques alternatives Voici dâautres systĂšmes qui peuvent sembler Ă©tranges mais qui se sont avĂ©rĂ©s efficaces liquide vaisselle. Il peut ĂȘtre un alliĂ© efficace, notamment pour les canalisations de cuisine versez-le au moins 1/2 verre Laissez-le agir pendant un moment et il dissoudra les restes de nourriture. Gel douche ou shampoing. Mieux pour le drainage de la salle de bain assez 1/2 verre, Mais il est important que vous fassiez fonctionner le produit pendant longtemps. recette de grand mĂšre mĂ©langĂ©s ensemble œ tasse de sel, œ tasse de bicarbonate de soude et ÂŒ tasse CrĂšme tartare Versez-le dans le drain. Verser enfin 1 litre dâeau bouillante Laissez reposer au moins quelques heures avant de rincer. eau gazifiĂ©e. Ătonnamment, ils font fuite, mais attention Ă ne les utiliser que dans des cas extrĂȘmes, si vous nâavez pas dâautre remĂšde, ou si vous nâavez pas le temps, car ils risquent Ă la longue de corroder les canalisations. eau pour faire bouillir les pommes de terre Chaud dans les Ă©gouts. Voici notre super guide des dĂ©tergents DIY ! DĂ©boucher lâĂ©vier recette de dĂ©boucheur naturel Vous pouvez utiliser un dĂ©boucheur naturel pour dĂ©boucher votre Ă©vier avant dâutiliser un acide trĂšs corrosif pour nettoyer les tuyaux et mauvais pour ta peau Et gĂ©nĂ©ralement pour les yeux Ă tel point que lâemballage indique parfois de porter des lunettes pour les fumĂ©es qui sortent de lâĂ©vier. Le premier est Ă base de vinaigre 1 Litre lâeau 500ml vinaigre de vin blanc 5 cuillĂšres Ă soupe de gros sel PrĂ©parer. Faites chauffer le vinaigre et lâeau sĂ©parĂ©ment du sel et versez le premier puis lâautre. prĂ©venir Payer grandeArrosez immĂ©diatement aprĂšs le vinaigre, Par ailleurs vous risquez un blocage drainer. Nous vous proposons Ă©galement un autre moyen de dĂ©boucher votre bac Ă saumure bicarbonate 150 g sel fin de cuisine 150 g bicarbonate de sodium ou soda Ă lessive soude Solvay PrĂ©parer. MĂ©langez du sel de table et du bicarbonate de soude ou de lâeau gazeuse dans un rĂ©cipient en plastique de prĂ©fĂ©rence un vieux nettoyant. Versez dans le drain, puis versez immĂ©diatement dans une casserole dâeau bouillante. En utilisant ce systĂšme pour rĂ©duire la dose et rĂ©pĂ©ter la procĂ©dure une fois par mois, nous garantirons toujours un drainage gratuit. prĂ©venir Si lâeau nâest pas versĂ©e immĂ©diatement, le drain peut ĂȘtre bouchĂ© ! DĂ©boucher mĂ©caniquement lâĂ©vier si tu prĂ©fĂšreset mĂ©thodes mĂ©caniquesnettement plus efficace en cas de grumeaux particuliĂšrement tenaces, et pour les rĂ©sidus de cheveux et de savon insolubles dans lâacide, vous pouvez utiliser un piston ou un cordon Ă manivelle, ainsi quâun type spirale. piston Ă ventouse Il est utile pour retirer des blocs mĂȘme compacts en comprimant et en pompant des jeux une fois positionnĂ© sur le trou dâĂ©vacuation, prenez soin de boucher tous les trous de lâĂ©vier, par exemple les trop-pleins, vous supprimerez des tuyaux de bloc qui peuvent monter ou descendre tout droit. Ici, il faut travailler dur pendant longtemps, mais cela fonctionne trĂšs bien. Pour la commoditĂ© de fonctionnement, veuillez utiliser de lâeau chaude pour le libre-service. Ă©viter odeur nausĂ©abonde Vous pouvez installer un siphon de vidange sur votre Ă©vier. DĂ©boucher lâĂ©vier avec du fil Le dernier remĂšde Ă©cologique est dâutiliser de simples ligne mĂ©tallique ou un Poussoir Ă ressort avec manivelle Une fois le siphon retirĂ©, le fil coudĂ© peut ĂȘtre insĂ©rĂ© comme un crochet pour dĂ©placer le bouchon qui provoque le blocage. Si vous avez un piston Ă ressort, insĂ©rez-le et tournez la manivelle. Soyez prudent car vous devrez alors Ă©galement remonter le siphon, alors ne vous y risquez pas si vous nâĂȘtes pas assez expĂ©rimentĂ©. DĂ©boucher les toilettes Que faire si les toilettes sont bouchĂ©es ou bouchĂ©es ? Avant dâappeler le plombier ou de vous prĂ©cipiter au supermarchĂ© pour acheter nâimporte quel type de spray chimique, essayez lâun de ces mĂ©thode Ă faire soi-mĂȘmeLâĂ©vacuation des toilettes est sĂ©parĂ©e lent ou complĂštement bloquĂ©, Vous pouvez rĂ©soudre le problĂšme Ă la source sans trop dâeffort. Ayez juste beaucoup de patience et essayez toutes ces astuces dans lâordre jusquâĂ ce que le problĂšme soit rĂ©solu. DĂ©boucher les toilettes la mĂ©thode dâattente Ce façon dâattendre Cela peut sembler trivial, mais câest lâun des moyens les plus efficaces de gĂ©rer le trafic des pratique, la cause du remplissage est gĂ©nĂ©ralement un excĂšs papier toilette Sâaccumule dans les Ă©gouts. IdĂ©alement, Ă©vitez de tirer pendant de longues pĂ©riodes, pas mĂȘme la nuit, e Laissez la gravitĂ© et lâeau dans les tuyaux sâĂ©couler auto-stop. DĂ©couvrez⊠7 conseils pour rendre votre salle de bain verte DĂ©bouchez les toilettes avec de lâeau chaude, du bicarbonate de soude et du sel casher si vous nâen avez pas dâautre Toilettes Ou vous ne pouvez pas attendre que lâembouteillage disparaisse de lui-mĂȘme, vous pouvez essayer eau bouillante, une mĂ©thode largement utilisĂ©e par ceux qui veulent apprendre Ă dĂ©boucher une toilette naturellement sans aide extĂ©rieure. Prenez une grande casserole remplie dâeau bouillante et versez-la directement dans les toilettes. La tempĂ©rature de lâeau devrait Ă©liminer les embouteillages et les gouttiĂšres les plus simples en un rien de vous-mĂȘme si nĂ©cessaire brosse de toilette Travailler vigoureusement de haut en bas pour favoriser lâĂ©coulement de lâeau et repousser les blocs. Non seulement cette mĂ©thode est utile pour les drains qui jaillissent lentement ou obstruĂ©s, mais câest aussi une excellente mĂ©thode Ă utiliser rĂ©guliĂšrement. Ă©viter les embouteillages avant quâils ne se forment. Cela pourrait Ă©galement vous intĂ©resser⊠Comment nettoyer votre salle de bain de maniĂšre Ă©cologique mĂȘme, Le sel casher et le bicarbonate de soude peuvent vous aider Ă drainer efficacement les drains qui commencent lentement. Si elle est effectuĂ©e Ă temps, cette mĂ©thode vous permettra de dĂ©gager les toilettes avant quâelles ne soient obstruĂ©es par la 1 tasse de sel casher et 1 tasse de bicarbonate de soudecontinuez Ă ajouter 1 casserole dâeau bouillante pour tirer la chasse dâeau. Utilisez le piston pour dĂ©boucher les toilettes Si aucune des mĂ©thodes ci-dessus ne rĂ©sout le problĂšme, vous avez affaire Ă un bloc plutĂŽt difficile et tĂȘtu ».Alors armez-vous de quelques Gants en plastiquerangez quelques journaux dans Le sol autour des toilettes pour Ă©liminer lâexcĂšs dâeau des toilettes et tenir un piston pour la poignĂ©e. Ă ce stade, tenez-le prĂšs du drain des toilettes et utilisez la mĂȘme technique que pour lâintervention sur le lavabo appliquez une pression sur le trou pendant un moment, relĂąchez-le pendant quelques minutes et rĂ©pĂ©tez jusquâĂ ce que lâeau commence Ă sâĂ©couler dans le ce point tirer la chasse dâeau Et attendez que lâembouteillage se dĂ©place complĂštement. DĂ©boucher les toilettes avec du shampoing ou du liquide vaisselle Ne dĂ©bouche pas les toilettes aussi naturellement que vous le feriez sans utiliser de produits chimiques, mais si vous ne voulez pas vous retrouver dans la circulation, il vous suffit dâessayer shampooing ou dĂ©tergent Ă utiliser dans
Cedernier trouvera mĂȘme un dĂ©bouchĂ© dans la sĂ©rie avec Ford et Mercedes. Les gĂ©nĂ©rations dâaprĂšs 1975 tĂąteront Ă©galement de cette technologie sur les sportives de haut niveau (Ferrari
HUITIĂME PARTIELES FREINS CHAPITRE IGĂNĂRALITĂS Pour respecter les indications des signaux, pour conserver une allure modĂ©rĂ©e sur les pentes, pour obtenir rapidement l'arrĂȘt dans les gares et, enfin, pour Ă©viter les collisions contre les obstacles qui se prĂ©senteraient inopinĂ©ment sur la voie, le machiniste doit avoir Ă sa disposition un moyen d'enraiement qui doit ĂȘtre d'autant plus puissant que la vitesse est plus grande ou que la charge remorquĂ©e est plus lourde. Jusqu'en 1933, le freinage des trains de marchandises Ă©tait assurĂ© uniquement par le frein de la locomotive, celui du fourgon et Ă©ventuellement par quelques freins isolĂ©s, convenablement rĂ©partis selon la charge remorquĂ©e et le profil de la voie. Entre ces freins, mis en Ćuvre par des agents diffĂ©rents, il n'existait aucune solidaritĂ© ; on ne pouvait donc jamais compter qu'ils seraient actionnĂ©s simultanĂ©ment. De plus, entre le moment oĂč le machiniste donnait les coups de sifflets rĂ©glementaires invitant les agents Ă serrer leurs freins et celui oĂč les freins Ă©taient serrĂ©s, il s'Ă©coulait un temps prĂ©cieux. A ContinuitĂ©. Depuis 1877, tous les trains de voyageurs et depuis 1933, tous les trains de marchandises sont Ă©quipĂ©s de freins continus. Cependant, pour l'exposĂ© des gĂ©nĂ©ralitĂ©s, nous considĂ©rerons spĂ©cialement les trains de voyageurs, parce que l'Ă©quipement du frein continu aux trains de marchandises prĂ©sente certaines particularitĂ©s que nous signalerons plus loin. Les freins sont dits continus, lorsque les freins de tous les vĂ©hicules sont reliĂ©s entre eux et mis en action d'un seul point du train normalement par le machiniste. B AutomaticitĂ©. Les freins sont dits automatiques lorsqu'ils s'appliquent d'eux-mĂȘmes en cas d'avarie de nature Ă compromettre leur fonctionnement ruptures d'attelages, fuites importantes, etc.. Il est Ă peine besoin de souligner la supĂ©rioritĂ© des freins continus. L'efficacitĂ© d'un frein est, en effet, d'autant plus grande que son action est plus Ă©nergique et qu'elle s'exerce plus rapidement. Or, Ă©tant donnĂ© qu'avec les freins continus tous les vĂ©hicules composant le train sont freinĂ©s, ces freins seront, toutes choses Ă©gales, les plus puissants, la puissance d'enraiement pouvant ĂȘtre portĂ©e Ă son maximum. En outre, un seul agent intervenant pour leur mise en Ćuvre, l'application des freins peut ĂȘtre extrĂȘmement rapide ; les pertes de temps et les alĂ©as des freins discontinus disparaissent. Ajoutons cependant que la transmission du freinage d'un vĂ©hicule Ă l'autre ne pouvant ĂȘtre instantanĂ©e au sens strict du mot, le meilleur systĂšme, toutes choses Ă©gales, sera celui dans lequel le freinage de tous les vĂ©hicules composant le train se fera avec le plus de simultanĂ©itĂ©. Les freins dits Ă action rapide ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s en vue de rĂ©duire au minimum le temps qui s'Ă©coule entre le moment oĂč le machiniste actionne la commande du frein et celui oĂč le frein du dernier vĂ©hicule s'applique. c ModĂ©rabilitĂ©. On dit qu'un frein est modĂ©rable lorsque la pression des blocs sur les roues peut ĂȘtre rĂ©glĂ©e Ă volontĂ©. Il y a lieu, de plus, de classer les freins continus en deux catĂ©gories, ceux qui sont modĂ©rables, tant au serrage qu'au desserrage, tel le frein direct Ă air comprimĂ©, et ceux qui ne sont modĂ©rables qu'au serrage, comme le frein Westinghouse automatique. Ce dernier, en effet, n'est pas modĂ©rable au desserrage note 634, une rĂ©duction du freinage ne peut ĂȘtre obtenue avec ce systĂšme de frein qu'en lĂąchant complĂštement les freins et en les serrant Ă nouveau au degrĂ© voulu. Les freins continus se classent en deux grandes catĂ©gories 1 Les freins Ă air comprimĂ© dans lesquels l'agent moteur est l'air comprimĂ©. 2 Les freins Ă vide dans lesquels c'est la pression atmosphĂ©rique qui agit. Les freins Ă air comprimĂ© sont d'un usage gĂ©nĂ©ral en Europe continentale et en AmĂ©rique ; les freins Ă vide sont surtout employĂ©s en Angleterre, aux Indes et au Congo belge. D Appareillage. Toutes les roues freinĂ©es comportent des blocs en fonte suspendus au chĂąssis par des pendules et pressĂ©s contre les bandages par un systĂšme de tringles et de leviers, dont l'ensemble constitue la timonerie. Celle-ci est commandĂ©e par le piston du cylindre de frein. Les blocs de frein agissent d'un cĂŽtĂ© seulement ou des deux cĂŽtĂ©s des roues. En Belgique, tous les tenders sont Ă©quipĂ©s en outre d'un frein Ă main Ă commande Ă vis. Les tenders d'origine allemande sont pourvus d'un frein Ă main Ă contrepoids. Le frein Ă vis est plus lent que le frein Ă contrepoids, mais il est plus Ă©nergique, car on dispose pour amplifier l'effort musculaire exercĂ© par le chauffeur sur le volant de la vis, du rayon du volant, du pas de la vis et des combinaisons que permettent les leviers calĂ©s sur l'arbre de frein. E Cas du calage des roues par excĂšs de freinage. L'expĂ©rience a dĂ©montrĂ© que le freinage produit par le frottement d'un bloc de frein pressant sur un bandage est plus Ă©nergique si la roue freinĂ©e continue Ă tourner que si elle est calĂ©e ; dĂšs que le calage se produit, l'effort retardateur diminue. Il faut donc graduer la pression de telle maniĂšre que le calage ne se produise pas. La pression du bloc sur la roue avant son calage pourra ĂȘtre d'autant plus grande que l'adhĂ©rence de la roue au rail sera plus grande et partant que la roue sera plus chargĂ©e. Le frein Ă main d'un tender chargĂ© Ă son maximum de combustible et d'eau pourra donc ĂȘtre plus Ă©nergique que si le mĂȘme tender est vide de ses approvisionnements. L'expĂ©rience a encore montrĂ© que, pour le mĂȘme effort, le calage de la roue freinĂ©e se produira plus vite si la roue tourne lentement que si elle tourne vite. Il s'ensuit qu'une roue freinĂ©e, non calĂ©e alors que le train est encore en vitesse, pourra trĂšs bien se caler quand le ralentissement se sera accentuĂ©, si la pression du bloc sur le bandage est restĂ©e la mĂȘme. Cette considĂ©ration fait apparaĂźtre l'utilitĂ© d'un systĂšme de frein dans lequel la pression sur les blocs est grande au dĂ©but du freinage, lorsque la vitesse est Ă©levĂ©e, et va en diminuant ensuite rĂ©guliĂšrement jusqu'au taux ordinairement admis frein rapide Westinghouse Ă haute pression, employĂ© sur les trains blocs circulant entre Bruxelles et Anvers avant la guerre 1914-1918. CHAPITRE IIFREIN A AIR COMPRIMĂ Le frein Ă air comprimĂ© est appliquĂ© sous deux formes le frein direct et le frein automatique. Nous commencerons par dĂ©crire le frein Westinghouse automatique, qui est d'un emploi gĂ©nĂ©ral en Belgique. A. - FREIN AUTOMATIQUE 1. Description. DĂ©gageons d'abord le principe de ce frein. Le frein Westinghouse est un frein dans lequel l'air comprimĂ© joue le rĂŽle principal. Cet air comprimĂ©, comme la vapeur, cherche constamment Ă occuper un plus grand volume ; si l'on augmente le volume, la pression de l'air diminue et inversement, si l'on diminue le volume, la pression augmente. La locomotive porte fig. 749 une petite pompe Ă vapeur, appelĂ©e compresseur, dĂ©nommĂ©e communĂ©ment pompe Ă air. Cette pompe aspire l'air Ă l'extĂ©rieur et le refoule, en le comprimant Ă une pression de 8 kg/cmÂČ, dans un rĂ©servoir placĂ© aussi sur la locomotive et dĂ©nommĂ© rĂ©servoir principal. Le rĂ©servoir principal communique Ă son tour avec une conduite qui rĂšgne sur toute la longueur du train et que l'on nomme pour ce motif conduite gĂ©nĂ©rale. Enfin, sous chaque vĂ©hicule se trouvent installĂ©s un cylindre appelĂ© cylindre de frein, un petit rĂ©servoir dĂ©nommĂ© rĂ©servoir auxiliaire et un appareil distributeur qui a reçu le nom de triple valve. La communication entre le rĂ©servoir principal et la conduite gĂ©nĂ©rale se fait en manĆuvrant le robinet du mĂ©canicien et en le plaçant dans la position M de la figure 749. Fig. 749. - Principe du frein Westinghouse. - Freins desserrĂ©s. Fig. 750. - Principe du frein Westinghouse. - Freins serrĂ©s. De mĂȘme que la vapeur emmagasinĂ©e dans une chaudiĂšre s'Ă©chappe vers les cylindres quand on ouvre le modĂ©rateur, l'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal cherche Ă occuper un plus grand volume ; aussi quand on met le robinet du mĂ©canicien dans la position M, cet air du rĂ©servoir principal se rĂ©pand dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Or, comme la conduite gĂ©nĂ©rale communique par la triple valve avec le rĂ©servoir auxiliaire de chaque vĂ©hicule, l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale vient remplir les rĂ©servoirs auxiliaires. C'est cet air comprimĂ©, emmagasinĂ© dans les rĂ©servoirs auxiliaires qui produira le serrage des freins, comme nous le verrons plus loin. La triple valve, qui est un appareil assez compliquĂ©, a Ă©tĂ© beaucoup simplifiĂ©e sur les figures 749 et 750. Elle se compose essentiellement d'un corps cylindrique dans lequel peut monter et descendre un petit piston P. Ce piston P est pourvu d'une tige qui glisse Ă frottement doux dans la partie supĂ©rieure de la triple valve. Cette tige est creusĂ©e d'une rainure K et d'un conduit E. Remarquons aussi que la triple valve est en communication avec la conduite gĂ©nĂ©rale, avec le rĂ©servoir auxiliaire et avec le cylindre de frein, c'est donc un distributeur Ă trois voies. Sous la pression de l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale, le piston P est refoulĂ© vers le haut et dans cette position, on voit fig. 749 que l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale passe entre ce piston et la paroi de la triple valve par la rainure D, dite rainure d'alimentation, puis par la rainure K et pĂ©nĂštre par le conduit B dans le rĂ©servoir auxiliaire ; Ă ce moment, la pression dans le rĂ©servoir auxiliaire est sensiblement la mĂȘme que dans la conduite gĂ©nĂ©rale. D'autre part, le cylindre de frein communique par le conduit A et le petit canal E avec l'air extĂ©rieur. Supposons maintenant que le machiniste ayant vu le signal Ă l'arrĂȘt, veuille serrer les freins. Que va-t-il faire ? Il va mettre le robinet dans la position N de la figure 750 ; dans ces conditions, le rĂ©servoir principal ne communique plus avec la conduite gĂ©nĂ©rale, il est isolĂ© et constitue une rĂ©serve d'air comprimĂ©. Mais dans cette position N du robinet, la conduite gĂ©nĂ©rale communique avec l'air extĂ©rieur par l'ouverture W, c'est comme s'il se produisait une fuite dans la conduite gĂ©nĂ©rale, l'air comprimĂ© s'en Ă©chappe en partie et la pression de l'air baisse dans la conduite, il se produit ce que l'on appelle une dĂ©pression. Le piston P de la triple valve Ă©tait maintenu en Ă©quilibre entre les pressions Ă©gales de la conduite gĂ©nĂ©rale et du rĂ©servoir auxiliaire, mais Ă prĂ©sent l'Ă©quilibre est rompu, la pression de l'air du rĂ©servoir auxiliaire qui est restĂ©e la mĂȘme, presse sur le piston P et l'emporte sur la pression de la conduite gĂ©nĂ©rale qui est diminuĂ©e, le piston descend donc et en descendant, il dĂ©passe la rainure D et coupe ainsi la communication entre la conduite gĂ©nĂ©rale et le rĂ©servoir auxiliaire. Mais en descendant, le piston a entraĂźnĂ© sa tige et l'on voit fig. 750 qu'alors le cylindre de frein ne communique plus avec l'extĂ©rieur et que les conduits A et B sont complĂštement dĂ©couverts, l'air comprimĂ© du rĂ©servoir auxiliaire se prĂ©cipite par A et B dans le cylindre de frein dont il pousse le piston en avant malgrĂ© le ressort. La tige du piston agit sur la timonerie et les blocs s'appliquent contre les roues. Le machiniste veut-il lĂącher les freins ? Il ramĂšne son robinet dans la position M fig. 749, la communication de la conduite gĂ©nĂ©rale avec l'air extĂ©rieur est coupĂ©e, tandis que la communication du rĂ©servoir principal avec la conduite gĂ©nĂ©rale est rĂ©tablie. L'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal charge Ă nouveau la conduite gĂ©nĂ©rale. La pression de l'air du rĂ©servoir auxiliaire a baissĂ© puisque cet air, en se rendant dans le cylindre de frein, occupe Ă prĂ©sent un plus grand volume, la pression de l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale l'emporte sur celle du rĂ©servoir auxiliaire et le piston P de la triple valve remonte. Il y a de nouveau communication de la conduite gĂ©nĂ©rale avec les rĂ©servoirs auxiliaires qui sont rechargĂ©s, tandis que l'air qui Ă©tait entrĂ© dans le cylindre de frein s'en Ă©chappe par les conduits A et E et va se perdre dans l'atmosphĂšre. Le piston du cylindre de frein est ramenĂ© dans sa premiĂšre position par le ressort et, par le jeu de la timonerie, les blocs s'Ă©cartent des roues. Remarque. - Pour le matĂ©riel Ă voyageurs, la durĂ©e de remplissage du cylindre de frein est de 4 Ă 6 secondes ; la durĂ©e de vidange du cylindre est de 10 Ă 20 secondes. 2. ContinuitĂ© du frein. Le frein Westinghouse, dont nous venons d'esquisser le principe, est continu parce que la conduite gĂ©nĂ©rale, rĂ©gnant sur toute la longueur du train, rĂ©unit tous les freins entre eux, ceux-ci peuvent ainsi ĂȘtre commandĂ©s simultanĂ©ment d'un seul point du train. La conduite gĂ©nĂ©rale est constituĂ©e de longs tuyaux en acier Ă©tirĂ© placĂ©s sous les vĂ©hicules. La rĂ©union d'un tuyau d'un vĂ©hicule Ă celui du vĂ©hicule suivant se fait par des boyaux souples, s'emboĂźtant avec facilitĂ© l'un dans l'autre et rĂ©alisant un accouplement Ă©tanche fig. 751. Fig. 751 Le tendeur Ă vis de l'attelage tt ne permettant pas d'Ă©tablir la conduite gĂ©nĂ©rale dans l'axe du vĂ©hicule, on la reporte sur le cĂŽtĂ©, mais symĂ©triquement de part et d'autre de l'axe longitudinal, comme le montre la figure 751 ; de cette maniĂšre, l'accouplement se prĂ©sente toujours dans les mĂȘmes conditions quelle que soit l'orientation de la voiture. S'il y a une passerelle entre voitures, la conduite gĂ©nĂ©rale est dĂ©doublĂ©e de part et d'autre de la passerelle. 3. Robinet d'arrĂȘt. A chaque extrĂ©mitĂ© de la conduite d'un vĂ©hicule se trouve un robinet d'arrĂȘt R qui permet, d'une part, de fermer la conduite en queue de train et, d'autre part, d'isoler un vĂ©hicule quelconque pour les remaniements de composition en cours de route, sans laisser Ă©chapper l'air des appareils de frein. Les robinets sont fermĂ©s quand leur poignĂ©e est parallĂšle Ă la conduite et ouverts, quand cette poignĂ©e est perpendiculaire Ă la conduite. Le robinet d'arrĂȘt est Ă trois voies et, quand il est fermĂ©, il met l'accouplement en communication avec l'atmosphĂšre par un trou de vidange. La raison d'ĂȘtre essentielle de ce trou de vidange est de faire dĂ©couvrir immĂ©diatement tout dĂ©faut de continuitĂ© qui pourrait exister dans la conduite gĂ©nĂ©rale du train, par suite de la fermeture d'un robinet d'arrĂȘt. Dans ce cas, tout l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale de la partie de la rame opposĂ©e Ă ce robinet s'Ă©chapperait par le trou de vidange et les freins se serreraient. L'Ă©chappement d'air par le trou de vidange est assez important et, de ce chef, assez bruyant pour faire dĂ©couvrir rapidement le robinet fermĂ©. Remarquons que, si l'Ă©chappement d'air par le trou de vidange se produisait dans la partie de la rame situĂ©e du cĂŽtĂ© de la locomotive, les freins ne pourraient pas se serrer si la soupape d'alimentation Ă©tait trop puissante et compensait la perte d'air. Subsidiairement, l'Ă©chappement par le trou de vidange Ă©vite que les rondelles de joint en caoutchouc soient projetĂ©es hors des tĂȘtes d'accouplement lors du dĂ©saccouplement des boyaux. Enfin, quand l'ouvrier-manĆuvre se dispose Ă dĂ©saccoupler deux vĂ©hicules d'un train, il ferme d'abord les deux robinets d'arrĂȘt des deux vĂ©hicules voisins ; dans ces conditions, l'accouplement se vide et, lorsque l'ouvrier dĂ©saccouple les boyaux, l'opĂ©ration est plus facile et l'agent ne reçoit pas la dĂ©charge d'air comprimĂ© en pleine figure. GrĂące Ă la continuitĂ©, tous les freins du train sont commandĂ©s d'un seul point du train, normalement par le machiniste et partant sont mis en Ćuvre simultanĂ©ment. Le machiniste, qui est le mieux placĂ© pour juger de l'opportunitĂ© d'un serrage, applique les freins sans retard, la continuitĂ© assure donc le maximum de rapiditĂ© dans l'application des freins. Enfin, tous les vĂ©hicules des trains de voyageurs Ă©tant freinĂ©s, l'effort retardataire peut ĂȘtre portĂ© Ă son maximum. 4. AutomaticitĂ© du frein. En cas de rupture d'attelages, les boyaux souples de freins se tendent et leurs tĂȘtes se dĂ©saccouplent ; dĂšs lors, la pression baisse instantanĂ©ment dans la conduite gĂ©nĂ©rale et les freins des deux tronçons s'appliquent, le frein Westinghouse est donc un frein automatique. Les freins s'appliqueraient de mĂȘme en cas de fuite importante Ă la conduite gĂ©nĂ©rale ; bref, chaque fois qu'une dĂ©fectuositĂ© quelconque tendrait Ă compromettre le fonctionnement du frein. Il en rĂ©sulte que, grĂące Ă lâautomaticitĂ©, un train ne saurait rouler avec un frein en mauvais Ă©tat, c'est lĂ une garantie prĂ©cieuse commune aux freins automatiques. Une obstruction accidentelle de la conduite gĂ©nĂ©rale, avant le dĂ©part, serait rĂ©vĂ©lĂ©e par l'essai du frein. Les rĂšglements prescrivent, en effet, que l'on procĂšde Ă un essai de continuité» chaque fois que la conduite gĂ©nĂ©rale du train a Ă©tĂ© interrompue ou que des vĂ©hicules ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s en queue, l'essai de continuitĂ© donnant seul la certitude que les robinets d'arrĂȘt ont bien Ă©tĂ© tous rĂ©ouverts. Une fuite Ă un cylindre de frein ne peut qu'empĂȘcher ou retarder le serrage du frein de ce vĂ©hicule, elle ne nuit pas au fonctionnement du frein dans son ensemble ; tous les autres freins restent en Ă©tat de servir. Cette propriĂ©tĂ©, particuliĂšre aux freins automatiques, est d'une grande importance. Son automaticitĂ©, le frein Westinghouse la tient de la prĂ©sence du rĂ©servoir auxiliaire sous chaque vĂ©hicule. En effet, une rupture d'attelage peut se produire en un point quelconque du train, la partie sĂ©parĂ©e de la locomotive ne comprendrait-elle que le dernier vĂ©hicule, qu'elle possĂ©derait quand mĂȘme son rĂ©servoir d'Ă©nergie, le rĂ©servoir auxiliaire, dont l'air comprimĂ© provoquerait le serrage des freins. S'il n'y avait pas de rĂ©servoir auxiliaire, c'est-Ă -dire si la source d'Ă©nergie nĂ©cessaire au freinage se bornait au rĂ©servoir principal de la locomotive, la partie scindĂ©e, sĂ©parĂ©e de la locomotive, se trouverait privĂ©e de tout moyen de freinage, c'Ă©tait le cas de l'ancien frein Westinghouse direct non automatique. 5. Appareils avertisseurs ou signaux d'alarme. Pour prĂ©venir les tentatives criminelles, les administrations de chemins de fer ont reconnu l'utilitĂ© de mettre Ă la disposition des voyageurs un moyen d'arrĂȘter les trains en cas de nĂ©cessitĂ© absolue. Les freins continus permettent de rĂ©aliser aisĂ©ment cet objectif. En effet, la conduite gĂ©nĂ©rale rĂ©gnant sur toute la longueur du train, il suffit de mettre Ă la portĂ©e du voyageur une poignĂ©e signal d'alarme dont le dĂ©placement provoquera une issue Ă l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale de la voiture qu'il occupe pour obtenir l'arrĂȘt du train. En outre, il suffit de faire Ă©chapper cet air au travers d'un sifflet, montĂ© extĂ©rieurement sur la voiture pour rĂ©aliser un signal avertisseur, d'oĂč repĂ©rage facile du voyageur qui a actionnĂ© le signal. L'appareil Westinghouse est construit comme suit fig. 752 chaque voiture est munie d'une boĂźte Ă sifflet A, placĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ© du toit et reliĂ©e Ă la conduite gĂ©nĂ©rale du frein par le tuyau de branchement B. Cette boĂźte Ă sifflet contient une soupape r. Au-dessus de chaque compartiment se trouve une boĂźte-guide D, pourvue d'une poignĂ©e d'appel faisant saillie Ă l'intĂ©rieur du compartiment, de façon Ă pouvoir ĂȘtre atteinte facilement par les voyageurs. Toutes les boĂźtes-guides d'une voiture sont reliĂ©es Ă la fois entre elles et Ă la boite Ă sifflet par un tube contenant un cĂąble mĂ©tallique C. Le cĂąble repose sur des poulies, il est fixĂ© par une de ses extrĂ©mitĂ©s au levier de commande l de la soupape r et, par l'autre, au tendeur T de la boĂźte-guide extrĂȘme. L'extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la poignĂ©e d'appel est pourvue d'une poulie jouant sur le cĂąble. Fig. 752 - Signal d'alarmeSoupape r fermĂ©e. La soupape r du sifflet est normalement fermĂ©e, mais si un voyageur tire la poignĂ©e d'appel d'un compartiment quelconque fig. 753, il entraĂźne le cĂąble c qui ouvre la soupape, l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale venant par le tuyau B s'Ă©chappe par le sifflet S qui retentit. Fig. 753. - Soupape r ouverte. En mĂȘme temps, les freins s'appliquent automatiquement par la rĂ©duction de pression produite dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Le but du sifflet est de faciliter la reconnaissance de la voiture de laquelle l'appel est parti ; sans ce sifflet, la recherche serait difficile, surtout la nuit. Comme, d'autre part, la poignĂ©e d'appel ne peut ĂȘtre remise en place que par un agent agissant de l'extĂ©rieur, la position de la poignĂ©e d'appel dĂ©signe le compartiment dont l'appareil a Ă©tĂ© actionnĂ©. Le sifflet se fait entendre aussi longtemps qu'il y a de l'air dans la conduite gĂ©nĂ©rale, Ă moins que le garde du train ne vienne refermer la soupape. Pour fermer la soupape, le garde tire la poignĂ©e extĂ©rieure p qui glisse sur le tuyau de branchement B ; cette poignĂ©e tire sur le cĂąble C qui ramĂšne d'abord le levier de commande l de la soupape dans sa position primitive et qui, ensuite, en se tendant, remonte la poignĂ©e d'appel P Ă sa place dans la boite-guide. 6. Robinet de mĂ©canicien» ordinaire. Fig. 754I. - Position de desserrage des freins. Il pourrait sembler superflu de dĂ©crire ce robinet, que l'on ne rencontre plus guĂšre, mais dans une Ă©tude aussi compliquĂ©e que celle du frein Westinghouse, il convient d'aller du simple au composĂ© ; or, la conception particuliĂšrement simple du robinet ordinaire facilite considĂ©rablement l'Ă©tude du robinet du mĂ©canicien Ă dĂ©charge Ă©galisatrice, d'emploi actuellement gĂ©nĂ©ral. Nous nous en tiendrons encore Ă des figures schĂ©matiques. Le robinet du mĂ©canicien sert Ă charger les rĂ©servoirs auxiliaires, Ă serrer ou Ă desserrer les freins. Il est installĂ© Ă portĂ©e de la main du machiniste, entre le rĂ©servoir principal et la conduite gĂ©nĂ©rale fig. 749 et 750. La poignĂ©e de ce robinet peut occuper quatre positions principales Dans la premiĂšre position fig. 754, le rĂ©servoir principal communique directement avec la conduite gĂ©nĂ©rale ; l'air comprimĂ©, qui remplit la conduite, soulĂšve les pistons des triples valves des vĂ©hicules et, par consĂ©quent, les freins se desserrent. Fig. 755II. - Position normale de marche. Dans la deuxiĂšme position ou position normale de marche fig. 755, l'air du rĂ©servoir principal ne peut plus passer Ă la conduite gĂ©nĂ©rale qu'en soulevant une petite soupape valve d'alimentation, dont le ressort correspond Ă une pression de 3 kg environ, de sorte que la pression de l'air du rĂ©servoir principal est de 3 kg supĂ©rieure Ă celle de l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale ; ainsi. quand la pression dans le rĂ©servoir principal est Ă son maximum, c'est-Ă -dire 8 kg par cmÂČ, elle est seulement de 5 kg dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Cette diffĂ©rence de pression est nĂ©cessaire pour pouvoir desserrer sĂ»rement et facilement les freins. En effet, en cas de serrages trĂšs lĂ©gers, la pression dans les rĂ©servoirs auxiliaires est infĂ©rieure Ă 5 kg, mais encore trĂšs voisine de 5 kg ; dĂšs lors, une pression de 5 kg dans la conduite gĂ©nĂ©rale pourrait ne pas ĂȘtre assez forte pour faire remonter les pistons des triples valves. La valve d'alimentation a encore un deuxiĂšme but c'est de compenser les fuites lĂ©gĂšres qui se produisent inĂ©vitablement dans la conduite gĂ©nĂ©rale et qui, sans cela, finiraient par amener le serrage des freins. TroisiĂšme position ou position neutre fig. 756. DĂšs qu'on dĂ©passe la deuxiĂšme position, toute communication entre le rĂ©servoir principal et la conduite gĂ©nĂ©rale est coupĂ©e, c'est la position d'isolement ou position neutre. Fig. 756III. - Position neutre ou d'isolement. Dans la quatriĂšme position ou position de serrage fig. 757, la conduite gĂ©nĂ©rale est mise en communication avec une ouverture M qui dĂ©bouche Ă l'air libre, l'air comprimĂ© s'Ă©chappe de la conduite et les freins se serrent. Quand les freins sont serrĂ©s au degrĂ© voulu, soit pour un ralentissement, soit pour un arrĂȘt, le machiniste ramĂšne la poignĂ©e du robinet dans la position d'isolement, position III, il l'y maintient jusqu'au moment du desserrage ou jusqu'au moment oĂč il veut serrer les freins avec plus de force encore. Fig. 757IV. - Serrage des freins. Pour desserrer les freins, le machiniste remet la poignĂ©e dans la premiĂšre position, mais il ne la laisse dans cette position que le temps nĂ©cessaire au desserrage des freins, il la ramĂšne ensuite dans la deuxiĂšme position, qui est la position normale en marche. Du reste, pour rappeler au machiniste qu'il doit agir ainsi, le robinet est construit de telle maniĂšre que, lorsque la poignĂ©e est dans la premiĂšre position, une lĂ©gĂšre fuite d'air a lieu, fuite dont le sifflement rappelle au machiniste que le robinet n'est pas dans la position normale. Remarque. - Si le machiniste laissait trop longtemps le robinet dans la position de desserrage, les rĂ©servoirs auxiliaires se chargeraient Ă une pression Ă©gale Ă celle du rĂ©servoir principal ; dĂšs lors, quand, aprĂšs un serrage, le machiniste desserrerait les freins, il se pourrait que la pression des rĂ©servoirs auxiliaires soit plus Ă©levĂ©e que celle de la conduite gĂ©nĂ©rale et s'oppose au relĂšvement des pistons des triples valves, les freins resteraient serrĂ©s et partant le desserrage ne pourrait plus se faire au moyen du robinet du mĂ©canicien. 7. Robinet du mĂ©canicien Ă dĂ©charge Ă©galisatrice. Quiconque a observĂ© la manĆuvre des colonnes hydrauliques servant Ă l'alimentation des locomotives dans les gares, n'a pas manquĂ© de remarquer que lorsque le chauffeur referme trop rapidement la prise d'eau, il se produit un choc qui soulĂšve la soupape placĂ©e au bas de la colonne et qu'un jet d'eau s'Ă©chappe pendant un instant par cette soupape. Cela provient de ce que la masse d'eau, qui circulait dans la conduite lors de l'ouverture de la colonne, a Ă©tĂ© brusquement arrĂȘtĂ©e ; il en est rĂ©sultĂ© dans la colonne hydraulique une augmentation de la pression de l'eau, celle-ci a suffi pour soulever la soupape malgrĂ© le ressort qui la maintient sur son siĂšge, ressort que la pression normale de l'eau ne pouvait vaincre. A dĂ©faut de cette soupape, la colonne aurait pu se briser sous le choc. Cette augmentation de pression, ce coup de bĂ©lier», peut se produire de la mĂȘme maniĂšre dans la conduite gĂ©nĂ©rale du frein Ă air comprimĂ©. En effet, nous avons vu que pour serrer les freins, le machiniste produisait une dĂ©pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale, c'est-Ă -dire qu'il laissait Ă©chapper une partie de l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale par le robinet du mĂ©canicien fig. 750 et 757. Quand la poignĂ©e du robinet est dans la position de serrage position IV, fig. 757, l'air comprimĂ© circule dans la conduite gĂ©nĂ©rale en allant de la queue du train vers la tĂȘte oĂč il s'Ă©chappe par le robinet du mĂ©canicien. Or, si Ă un moment donnĂ©, le machiniste, jugeant que la dĂ©pression est suffisante, arrĂȘte brusquement l'Ă©chappement en amenant la poignĂ©e du robinet dans la position d'isolement position III, l'air comprimĂ© qui circule dans la conduite ne s'arrĂȘte pas instantanĂ©ment, mais continue Ă avancer vers le robinet. Comme celui-ci est fermĂ©, il en rĂ©sulte un coup de bĂ©lier en tĂȘte de la conduite gĂ©nĂ©rale, la pression de l'air comprimĂ© augmente en cet endroit et peut mĂȘme, pour certains vĂ©hicules de tĂȘte, dĂ©passer la pression de l'air comprimĂ© contenu dans les rĂ©servoirs auxiliaires, ce qui nous l'avons vu page 641 fait remonter les pistons des triples valves et desserrer les freins de ces vĂ©hicules. Les freins de tĂȘte se lĂąchant, les vĂ©hicules de tĂȘte reprennent de la vitesse alors que ceux de queue sont toujours enrayĂ©s, il se produit des tractions dans les attelages, d'oĂč risques de ruptures. C'est pour supprimer le coup de bĂ©lier dans la conduite gĂ©nĂ©rale lors de la fermeture brusque du robinet qu'on a imaginĂ© le robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice. On a interposĂ© entre le robinet du mĂ©canicien et la conduite gĂ©nĂ©rale un petit rĂ©servoir u appelĂ© communĂ©ment rĂ©servoir de manĆuvre ou rĂ©servoir Ă©galisateur fig. 758 en relation avec une chambre T. Dans cette chambre T se dĂ©place un piston p dont la tige peut fermer l'orifice o. La conduite gĂ©nĂ©rale communique avec la partie infĂ©rieure de cette chambre par le conduit t, tandis que la partie supĂ©rieure est reliĂ©e par c au robinet du mĂ©canicien. Quand la pression de la conduite gĂ©nĂ©rale est Ă©gale Ă celle qui rĂšgne dans le rĂ©servoir de manĆuvre u, le piston Ă©galisateur p est en Ă©quilibre de pression sur ses deux faces et en vertu de son poids seul, il descend jusqu'Ă ce que l'extrĂ©mitĂ© de sa tige vienne fermer l'orifice d'Ă©chappement o. Cela posĂ©, la poignĂ©e du robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice peut occuper cinq positions principales parmi lesquelles nous retrouvons les quatre positions du robinet ordinaire. La premiĂšre position est celle du chargement de la conduite gĂ©nĂ©rale et du desserrage des freins fig. 758. Fig. 758I. - Position de desserrage des freinset d'alimentation des rĂ©servoirs auxiliaires. Quand la poignĂ©e est dans cette position, l'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal entre dans le robinet du mĂ©canicien et, comme le montrent les flĂšches, passe directement dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Du mĂȘme coup, il pĂ©nĂštre sous le piston Ă©galisateur p par le tuyau t ; en mĂȘme temps, par le conduit c, cet air entre dans la chambre T et par lĂ , vient remplir le rĂ©servoir de manĆuvre. Le piston Ă©galisateur, pressĂ© Ă©galement sur ses deux faces, descend et sa tige ferme l'orifice o. La deuxiĂšme position est la position normale de marche fig. 759. Dans cette position de la poignĂ©e, l'air du rĂ©servoir principal est obligĂ©, pour pĂ©nĂ©trer dans la conduite gĂ©nĂ©rale, de passer, tout comme dans le robinet ordinaire, par un conduit muni d'une soupape valve d'alimentation pressĂ©e sur son siĂšge par un ressort qui maintient une diffĂ©rence de pression de 3 kg par cmÂČ entre la pression de l'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal et celle de la conduite gĂ©nĂ©rale. Dans cette deuxiĂšme position, la chambre T reste en communication avec la conduite gĂ©nĂ©rale par le robinet du mĂ©canicien, le piston Ă©galisateur est toujours en Ă©quilibre de pression sur ses deux faces. La troisiĂšme position ou position neutre fig. 760. A ce moment, toutes les communications sont coupĂ©es. La quatriĂšme position sert pour les serrages modĂ©rĂ©s serrages ordinaires fig. 761. Comme le montre la figure 761, elle met en communication la chambre T avec l'extĂ©rieur par l'ouverture a ; par ce fait, l'air du rĂ©servoir de manĆuvre u s'Ă©chappe Ă l'atmosphĂšre, comme le montrent les flĂšches 1 et la pression baisse dans la chambre T. DĂšs ce moment, la pression de la conduite gĂ©nĂ©rale l'emportant sur celle de la chambre T, soulĂšve le piston Ă©galisateur p dont la tige dĂ©masque l'orifice o, l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale s'Ă©chappe par cette ouverture flĂšches 2 et les freins s'appliquent. Fig. 761IV. - Serrage ordinaire des freins. - Serrage graduĂ©. A prĂ©sent, si le machiniste jugeant le freinage suffisant, place son robinet, mĂȘme brusquement, dans la position d'isolement III fig. 760, le piston Ă©galisateur reste levĂ©, c'est-Ă -dire que l'Ă©chappement de la conduite gĂ©nĂ©rale continue par o, jusqu'Ă ce que la pression de la conduite gĂ©nĂ©rale ait subi la mĂȘme diminution que celle du rĂ©servoir de manĆuvre, alors seulement l'Ă©chappement u se ferme. Cet Ă©quilibre de pression ne se produit que graduellement, de sorte qu'il n'y a plus aucun danger que les freins de tĂȘte se desserrent lors de la remise trop rapide du robinet du mĂ©canicien Ă la position d'isolement III. Remarque I. - En rĂ©alitĂ©, la chambre T n'est pas distincte comme l'indiquent les croquis, elle fait partie du corps du robinet lui-mĂȘme, seul le rĂ©servoir de manĆuvre est sĂ©parĂ© du robinet fig. 762. Remarque II. - Il importe de retenir qu'avec le robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice, l'Ă©chappement peut continuer pendant un certain temps par l'orifice o, alors mĂȘme que la poignĂ©e a Ă©tĂ© replacĂ©e dans la position neutre position III. La cinquiĂšme position, elle, correspond aux serrages d'urgence fig. 763. Elle fait communiquer la conduite gĂ©nĂ©rale directement avec l'air extĂ©rieur par une large ouverture M ; l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale s'Ă©chappe avec rapiditĂ© et tous les freins sont immĂ©diatement serrĂ©s Ă fond. Les triples valves fonctionnent alors d'une maniĂšre spĂ©ciale dite action rapide» dont nous parlerons page 664. 8. Robinet du mĂ©canicien H-7 note 656. Le robinet H-7, appliquĂ© sur les locomotives types 1 et 12, comporte .six positions ; il rĂ©alise des fonctions nouvelles dont la principale est le contrĂŽle de la marche de la pompe Ă air. Lorsque la poignĂ©e est placĂ©e dans l'une des trois premiĂšres positions desserrage, marche, Ă©quilibre, c'est la tĂȘte basse pression du rĂ©gulateur de la pompe qui commande la marche de celle-ci. Lorsque la poignĂ©e est placĂ©e Ă l'une des trois derniĂšres positions neutre, serrage graduĂ©, serrage d'urgence, ce qui correspond Ă une application des freins, c'est la tĂȘte haute pression du rĂ©gulateur de la pompe qui intervient pour limiter, Ă une valeur plus Ă©levĂ©e, la pression de l'air dans le rĂ©servoir principal. GrĂące Ă cet excĂ©dent de pression, on peut, lors du desserrage des freins, obtenir une rĂ©alimentation plus rapide des rĂ©servoirs auxiliaires sur l'ensemble des vĂ©hicules du train. Dans la position nouvelle dite d'Ă©quilibre du robinet H-7 les deux faces du piston Ă©galisateur sont en communication directe et, par consĂ©quent, la conduite gĂ©nĂ©rale et le rĂ©servoir Ă©galisateur rĂ©servoir de manĆuvre n se mettent immĂ©diatement en Ă©quilibre de pression ; la soupape d'alimentation est mise en relation avec la tĂȘte basse pression du rĂ©gulateur de la pompe. 9. Triple valve Ă action ordinaire. Le fonctionnement de la triple valve Ă action ordinaire a dĂ©jĂ Ă©tĂ© exposĂ© dans son principe pages 636 Ă 641 fig. 749 et 750, mais dans la rĂ©alitĂ© des choses, ce n'est pas Ă proprement parler la tige du piston de la triple valve qui rĂ©alise les communications indiquĂ©es sur les figures 749 et 750, mais bien un petit bloc rectangulaire, appelĂ© tiroir, montĂ© sur cette tige. Fig. 764Triple valve ordinaireFreins desserrĂ©s complĂštement La figure 764 reprĂ©sente la triple valve ordinaire Ă peu prĂšs Ă la moitiĂ© de sa grandeur rĂ©elle. Le corps de la triple valve renferme un piston 5, qui entraine dans ses mouvements le tiroir 6 emmanchĂ© sur sa tige. Ce tiroir est creusĂ© de plusieurs conduits et, dans la position figurĂ©e, on voit que le cylindre de frein communique avec l'extĂ©rieur par les conduits a, c et par le conduit b creusĂ© dans l'Ă©paisseur du tiroir flĂšche 1 ; il n'y a donc pas de pression dans le cylindre de frein, les freins sont lĂąchĂ©s. L'air comprimĂ© venant de la conduite gĂ©nĂ©rale, suivant le chemin tracĂ© par les flĂšches 2, soulĂšve le piston 5 et alimente le rĂ©servoir auxiliaire par les rainures d et f. Quand le machiniste serre les freins, la pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale baisse, la pression du rĂ©servoir auxiliaire fait descendre le piston 5 et nous supposerons d'abord que la dĂ©pression a Ă©tĂ© suffisante pour amener le piston 5 Ă fond de course fig. 765. Nous constatons que la rainure d'alimentation d est dĂ©passĂ©e, par consĂ©quent, le rĂ©servoir auxiliaire est isolĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale. De mĂȘme, la communication entre le cylindre de frein et l'Ă©chappement est supprimĂ©e. Enfin, l'air du rĂ©servoir auxiliaire peut passer directement dans le cylindre de frein flĂšches 3, le piston du cylindre de frein se dĂ©place entraĂźnant la timonerie, les freins sont serrĂ©s. Quand le machiniste desserre les freins, l'air du rĂ©servoir principal pĂ©nĂštre Ă nouveau dans la conduite gĂ©nĂ©rale, la pression de cet air l'emporte sur la pression rĂ©duite du rĂ©servoir auxiliaire, le piston 5 remonte et reprend la position de la figure 764, l'air s'Ă©chappe alors du cylindre de frein suivant la flĂšche 1, les freins se desserrent, tandis que le rĂ©servoir auxiliaire est de nouveau alimentĂ© par la conduite gĂ©nĂ©rale. Fig. 765Freins serrĂ©s Ă fond. Pour graduer l'action du frein avec facilitĂ©, on a introduit dans le tiroir 6 fig. 764 une petite soupape 7, appelĂ©e valve de graduation rendue solidaire de la tige du tiroir par une goupille t. Le tiroir, lui, n'est pas fixĂ© invariablement sur la tige du piston, il peut coulisser lĂ©gĂšrement sur celle-ci ; mais ses mouvements sur la tige sont toutefois limitĂ©s par des arrĂȘts de la tige, l'amplitude de ces mouvements est de 5 mm au maximum. Fig. 766. - Valve de graduation 7 reliĂ©e au tiroir 6 par la goupille t. Quel est le rĂŽle de la soupape de graduation 7 ? DĂšs qu'on produit une lĂ©gĂšre rĂ©duction de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale, le piston 5 descend, fermant la rainure d'alimentation d fig. 766. Le piston entraĂźne la valve de graduation 7 par la goupille t fixĂ©e sur sa tige ; mais le tiroir ne bouge pas ; il s'ensuit que l'extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la valve 7 dĂ©masque le conduit e qui communique alors avec le trou m, figurĂ© en noir, lequel traverse le tiroir de part en part. Fig. 767. - Valve de graduation 7 - Conduit e ouvert. Le piston 5 continuant Ă descendre entraĂźne alors le tiroir jusqu'Ă ce que fig. 767 le conduit e communique avec le conduit a allant au cylindre de frein. A ce moment, la communication entre le cylindre de frein et l'Ă©chappement est interrompue, l'air du rĂ©servoir auxiliaire se rend dans le cylindre de frein en contournant le tiroir, en passant par le trou m et par les conduits e et a. Fig. 768. - Valve de graduation 7 - Conduit e fermĂ©. Le piston 5 et son tiroir sont arrĂȘtĂ©s dans leur mouvement de descente par la diminution de pression qui se produit au-dessus du piston et qui rĂ©sulte de l'augmentation de volume de l'air du rĂ©servoir auxiliaire, cet air occupant maintenant et le rĂ©servoir et le cylindre de frein. AussitĂŽt que la pression dans le rĂ©servoir auxiliaire est ainsi rĂ©duite un peu au-dessous de celle de la conduite gĂ©nĂ©rale, le piston 5 remonte par suite de cette diffĂ©rence de pression, la valve 7 remonte avec lui et vient fermer le conduit e du tiroir qui, retenu par le frottement, ne bouge pas fig. 768. En rĂ©duisant encore lĂ©gĂšrement la pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale, le piston redescend et ouvre Ă nouveau la valve 7, ce qui permet l'admission d'une nouvelle quantitĂ© d'air dans le cylindre de frein, la chute de pression qui en rĂ©sulte dans le rĂ©servoir auxiliaire fait de nouveau remonter le piston qui referme la valve de graduation 7. Le machiniste peut donc introduire graduellement la pression qu'il dĂ©sire dans le cylindre de frein, depuis le minimum jusqu'au maximum, en produisant simplement dans la conduite gĂ©nĂ©rale les rĂ©ductions de pression nĂ©cessaires pour amener la rĂ©pĂ©tition des mouvements du piston 5 et de la valve de graduation 7. Comme on le voit, grĂące Ă la valve de graduation, le frein Westinghouse est d'une trĂšs grande modĂ©rabilitĂ© au serrage. Cependant, si l'on produit brusquement une dĂ©pression importante, le piston 5 descend complĂštement Ă fond de course, entraĂźnant naturellement le tiroir fig. 765, celui-ci dĂ©masque entiĂšrement l'orifice a ; l'air du rĂ©servoir auxiliaire entre librement dans le cylindre de frein et les freins sont serrĂ©s Ă fond, c'est-Ă -dire en dĂ©veloppant leur maximum d'Ă©nergie. Une tige de graduation 13 fig. 764 assure l'arrĂȘt du piston 6 Ă peu prĂšs aux deux tiers de sa course descendante lors des serrages graduĂ©s ; mais, dans les serrages d'urgence, le ressort 14 cĂšde et permet au piston 5 de venir s'appuyer sur le fond de la triple valve fig. 765. Remarque. - On ne doit pas s'Ă©tonner de la grande sensibilitĂ© de la triple valve ; si l'on considĂšre, en effet, une triple valve de dimensions moyennes, dont le piston mesure 75 mm de diamĂštre, on trouve qu'une diffĂ©rence de pression de 1 kg par centimĂštre carrĂ© sur la surface de ce piston reprĂ©sente un effort Ă©gal Ă 10. Triple valve Ă action rapide. Le frein Ă action rapide fut introduit en 1886. Que faut-il entendre par l'action rapide ? Dans le frein Ă action ordinaire dont il a Ă©tĂ© question jusqu'ici, quand le machiniste produit un serrage, il laisse Ă©chapper de l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale uniquement par le robinet du mĂ©canicien ; il s'ensuit qu'il faut un certain temps pour que la chute de pression se fasse sentir en queue du train et pour que cette dĂ©pression soit importante, puisque tout l'air qui s'Ă©chappe doit passer par la mĂȘme et unique ouverture. Avec le frein Ă action ordinaire appliquĂ© Ă un train de 400 mĂštres de longueur, le frein du dernier vĂ©hicule ne se serre Ă fond que 13 Ă 15 secondes aprĂšs la manĆuvre du robinet. Les freins de tĂȘte se serrant d'abord, les vĂ©hicules de queue non encore enrayĂ©s se tassent sur ceux d'avant et les butoirs se compriment, finalement les freins de queue se serrent Ă leur tour et le train freinĂ© apparaĂźt alors comme un ressort comprimĂ©. Lors du desserrage et de la reprise de vitesse, les butoirs se dĂ©tendent, les vĂ©hicules de l'arriĂšre reculent alors que la locomotive tire sur les vĂ©hicules d'avant. Ces mouvements tendent brusquement les attelages et peuvent provoquer des ruptures. Cet inconvĂ©nient est naturellement d'autant plus accusĂ© que le train est plus long. Le principe de l'action rapide consiste Ă modifier la triple valve de maniĂšre Ă multiplier les points d'Ă©coulement de l'air hors de la conduite gĂ©nĂ©rale en produisant un Ă©chappement d'air de celle-ci sous chaque vĂ©hicule, la dĂ©pression est ainsi plus rapidement forte et, Ă cause de cela, sa propagation vers l'arriĂšre est beaucoup plus rapide ; Ă utiliser cet air qui s'Ă©chappe de la conduite gĂ©nĂ©rale en le faisant entrer dans le cylindre de frein en mĂȘme temps que l'air du rĂ©servoir auxiliaire de maniĂšre Ă hĂąter le serrage des freins. Par surcroĂźt, il y a Ă©conomie d'air comprimĂ©. Il suit de cette double amĂ©lioration que le temps de 15 secondes dont il est question plus haut, est rĂ©duit Ă 2 secondes. Ces principes Ă©tant posĂ©s, comment les rĂ©alise-t-on en pratique ? Fig. 769. - Triple valve Ă action rapide - Freins desserrĂ©s. La triple valve Ă action rapide comprend deux pistons fig. 769, dont l'un, le piston principal le piston 5 fonctionne horizontalement, et l'autre, le piston secondaire le piston 13 fonctionne verticalement. Le piston principal 5 est identique Ă celui de la triple valve Ă action ordinaire fig. 764, avec cette simple diffĂ©rence qu'il est disposĂ© horizontalement. Dans la position figurĂ©e fig. 769, on voit que l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale va, en suivant le parcours indiquĂ© par les flĂšches 1, alimenter le rĂ©servoir auxiliaire, tandis que l'air du cylindre de frein s'Ă©chappe Ă l'extĂ©rieur, en premier lieu suivant les flĂšches 2 par les conduits a, b et c la cavitĂ© c communiquant avec l'extĂ©rieur, ensuite par le trou W percĂ© dans le piston secondaire, par le conduit h et la cavitĂ© c. Les freins sont donc desserrĂ©s. Fig. 770. - Triple valve Ă action rapide - Serrage graduĂ©. Serrage des Aussi longtemps que le machiniste ne produit que de faibles dĂ©pressions dans la conduite gĂ©nĂ©rale en ne dĂ©passant pas la position IV, le piston principal 5 n'accomplit que des mouvements limitĂ©s et fonctionne absolument comme dans la triple valve Ă action ordinaire, le piston 5 s'arrĂȘte contre la tige de graduation 21 fig. 770 ouvrant la valve de graduation 7 et mettant l'orifice e du tiroir en face de l'orifice a ; l'air du rĂ©servoir auxiliaire flĂšches 3 passe par le trou m, figurĂ© en noir, les conduits e et a et pĂ©nĂštre dans le cylindre de frein, les freins s'appliquent. AussitĂŽt que la diminution de pression dans le rĂ©servoir auxiliaire est suffisante, le piston 5 revient vers la gauche et ferme la valve de graduation 7. Par des mouvements successifs du piston, le machiniste introduit dans les cylindres de frein les pressions d'air qu'il dĂ©sire. Mais lorsque le machiniste produit brusquement une forte rĂ©duction de pression par la 5me position pour serrer les freins avec leur maximum d'Ă©nergie, le piston principal 5 est refoulĂ© Ă fond de course Ă droite en comprimant le ressort de graduation 22 fig. 771, alors l'action rapide intervient. Dans cette position, l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale passe directement dans le cylindre de frein ; les choses se passent comme suit une Ă©chancrure i, qui existe sur le cĂŽtĂ© du tiroir visible sur la figure 772, dĂ©couvre le trou h, dĂšs lors l'air du rĂ©servoir auxiliaire, passant par cette Ă©chancrure et le trou h, vient presser le piston secondaire 13 qui descend flĂšches 4, cette descente provoque l'ouverture de la soupape 18 qui en est solidaire fig. 771. Jusque-lĂ , la soupape 19 restait fermĂ©e parce qu'elle Ă©tait en Ă©quilibre de pression sur ses deux faces et il en Ă©tait ainsi parce que la soupape 18 - qui sĂ©pare la conduite gĂ©nĂ©rale du cylindre de frein - Ă©tait elle-mĂȘme fermĂ©e. La soupape 18 Ă©tait fermĂ©e Ă cause du ressort 20, d'une part ; d'autre part, par la diffĂ©rence des pressions qui rĂšgnent sur ses deux faces au-dessus, c'est la pression du cylindre de frein pression nulle Ă ce moment ; en dessous, c'est la pression de la conduite gĂ©nĂ©rale qui finit par s'Ă©tablir entre 18 et 19, grĂące aux fuites. Mais le piston secondaire 13 ayant ouvert la soupape 18, l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale flĂšches 6 soulĂšve aussitĂŽt la soupape d'arrĂȘt 19, passe par la soupape 18 et par B arrive au cylindre de frein. En mĂȘme temps, l'air du rĂ©servoir auxiliaire passant par le trou W, pĂ©nĂštre dans le cylindre de frein suivant les flĂšches 4 et 5. Fig. 771Triple valve Ă action rapide - Serrage Ă l'action rapide. Fig. 772 Remarquons que les passages par lesquels l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale passe au cylindre de frein sont beaucoup plus grands que ceux qui servent Ă y admettre l'air du rĂ©servoir auxiliaire ; la conduite gĂ©nĂ©rale dĂ©charge donc dans le cylindre de frein la plus grande partie de l'air qu'elle contient avant que celui du rĂ©servoir auxiliaire soit admis en quantitĂ©. AussitĂŽt que la pression dans le cylindre de frein arrive Ă ĂȘtre presque Ă©gale Ă celle de la conduite gĂ©nĂ©rale, les ressorts 30 et 20 ferment la soupape d'arrĂȘt 19 qui empĂȘche le retour de l'air dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Desserrage des freins. - Pour desserrer les freins, le machiniste recharge la conduite gĂ©nĂ©rale avec l'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal, en mettant, comme toujours, la poignĂ©e de son robinet dans la premiĂšre position. L'air admis Ă la triple valve vient presser le piston principal flĂšches 1 de la figure 769, le piston principal est refoulĂ© vers la gauche. Pendant ce mouvement de droite Ă gauche, la cavitĂ© b du tiroir fait d'abord communiquer h avec l'extĂ©rieur par le trou c, ce qui fait Ă©vacuer la pression sur la face supĂ©rieure du piston secondaire 13 ; celui-ci est alors soulevĂ© par la pression de l'air dans le cylindre de frein, tandis que le ressort 20 ferme la soupape 18, empĂȘchant ainsi l'air de la conduite de passer Ă nouveau dans le cylindre de frein. Le tiroir 6 continuant sa course vers la gauche, fait ensuite communiquer l'orifice o avec l'Ă©chappement c par b fig. 769, l'air du cylindre s'Ă©chappe Ă l'extĂ©rieur et les freins se desserrent. Le rĂ©servoir auxiliaire est ensuite rechargĂ© d'air comprimĂ© par les rainures d et f, comme il a Ă©tĂ© indiquĂ© flĂšches 1. Un robinet manĆuvrĂ© par la poignĂ©e R fig. 769 permet d'isoler tous les organes d'un vĂ©hicule ou d'empĂȘcher l'effet de l'action rapide seule Quand la poignĂ©e est dans la position M, l'action rapide fonctionne. En la tournant en N, tout l'appareil se trouve isolĂ©. En la tournant encore plus loin, jusqu'en 0, l'action rapide seule est supprimĂ©e, l'appareil fonctionne absolument comme une triple valve ordinaire. Remarque. - Dans l'appareil type du frein Ă action rapide, la triple valve, le rĂ©servoir auxiliaire et le cylindre de frein sont rĂ©unis en une seule piĂšce, afin de simplifier l'installation fig. 773. Comme on le voit sur la figure, le tuyau de communication de la triple valve au cylindre de frein traverse le rĂ©servoir auxiliaire. Fig. 773. - Frein Ă action formĂ© par le rĂ©servoir auxiliaire, la triple valve et le cylindre de frein. 11. Triple valve Lu. Le frein automatique perfectionnĂ© est caractĂ©risĂ© par l'emploi de triples valves du type Lu qui, grĂące Ă leur poche accĂ©lĂ©ratrice, assurent une propagation rapide du freinage. Au moment du serrage, la poche accĂ©lĂ©ratrice absorbe une fraction dĂ©terminĂ©e du volume d'air contenu dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Cette absorption provoque une dĂ©pression locale, cette dĂ©pression est suffisante pour mettre en action la triple valve suivante, au droit de laquelle la mĂȘme opĂ©ration se reproduit. 12. Frein monobloc Westinghouse en tĂŽle. Le monobloc est une combinaison du rĂ©servoir auxiliaire et du cylindre de frein, rĂ©alisĂ©e en tĂŽle d'acier emboutie et soudĂ©e fig. 774. Le rĂ©servoir entoure le cylindre de frein. Fig. 774LĂGENDE T. A. = tube d'alimentation du cylindre de C. = tube de communication entre le rĂ©servoir auxiliaire et le cylindre de G. = tube de graissage du cylindre de = couronne en aluminium du = buse d'Ă©vacuation d'eau ou filtre.R = V. = triple valve avec poche accĂ©lĂ©ratrice. L'ensemble est plus lĂ©ger et moins encombrant que celui reprĂ©sentĂ© figure 773. La triple valve comporte une poche accĂ©lĂ©ratrice. La vitesse de propagation du freinage est de l'ordre de 200 mĂštres par seconde. Le frein monobloc est appliquĂ© Ă 100 wagons fermĂ©s de 20 tonnes de la 13. ParticularitĂ©s diverses. Nous signalerons ici quelques particularitĂ©s dont la connaissance est nĂ©cessaire avant de pouvoir aborder la manĆuvre du frein. I. ManomĂštres. D'une part, l'efficacitĂ© du freinage dĂ©pend de la pression qui rĂšgne dans la conduite gĂ©nĂ©rale. D'autre part, la sĂ»retĂ© du desserrage est liĂ©e Ă l'excĂ©dent de pression de l'air emmagasine dans le rĂ©servoir principal. Enfin, la sensibilitĂ© du frein est telle que ses organes obĂ©issent Ă des diffĂ©rences de pression relativement faibles. Il faut donc que le machiniste soit renseignĂ© Ă chaque instant sur la pression qui rĂšgne dans la conduite gĂ©nĂ©rale et dans le rĂ©servoir principal. A cet effet, il a sous les yeux un manomĂštre Ă deux aiguilles fig. 759 Ă 763. l'aiguille noire indique la pression de la conduite gĂ©nĂ©rale ; l'aiguille ronge celle du rĂ©servoir principal. II. Valve de purge. Tous les vĂ©hicules portent une valve de purge qui sert Ă desserrer les freins Ă la main quand la locomotive n'est pas attelĂ©e au train, ou encore Ă desserrer Ă la main les freins calĂ©s et qu'on ne parvient pas accidentellement Ă desserrer en manĆuvrant le robinet du mĂ©canicien. La valve de purge permet encore de vider les organes de frein de tout l'air qu'ils contiennent. La valve de purge est reprĂ©sentĂ©e figure 775 ; quand on tire sur la poignĂ©e R dans le sens de la flĂšche 1, par exemple, la poignĂ©e tourne autour du pivot a, son bossage b soulĂšve la soupape S et l'air du cylindre de frein s'Ă©chappe Ă l'extĂ©rieur par le trou B, figurĂ© en noir. AussitĂŽt qu'on lĂąche la poignĂ©e, la soupape est repoussĂ©e sur son siĂšge par un ressort. Des tringles en fil de fer f, fixĂ©es Ă la poignĂ©e, permettent de manĆuvrer la valve de purge d'un cĂŽtĂ© ou de l'autre du vĂ©hicule, sans qu'il soit nĂ©cessaire de s'introduire sous celui-ci. Fig. 775 La figure 776 montre l'emplacement de la valve de purge sur le frein Ă action ordinaire. Fig. 776 Pour le frein Ă action rapide, la valve de purge est fixĂ©e sur le rĂ©servoir auxiliaire fig. 773, la construction de la valve elle-mĂȘme est identique Ă la prĂ©cĂ©dente. Avec cette disposition, l'air du rĂ©servoir auxiliaire s'Ă©chappe d'abord, puis quand la pression dans le rĂ©servoir tombe au-dessous de celle qui existe dans la conduite gĂ©nĂ©rale, le piston de la triple valve est refoulĂ© dans la position de desserrage et l'air du cylindre s'Ă©chappe Ă travers la triple valve de la mĂȘme maniĂšre que lorsque les freins sont desserrĂ©s par le machiniste. III. Rainure de fuite. Afin d'empĂȘcher le serrage automatique des freins, en cas d'une lĂ©gĂšre fuite dans les conduites ou autres organes, une petite rainure r est amĂ©nagĂ©e dans le corps de chaque cylindre fig. 776. Cette rainure Ă©tablit une communication entre les deux cĂŽtĂ©s du piston quand les freins sont desserrĂ©s. Si, par suite d'une petite fuite, la triple valve envoie une petite quantitĂ© d'air du rĂ©servoir auxiliaire au cylindre de frein, cet air passe par la rainure de l'autre cĂŽtĂ© du piston, comme l'indique la flĂšche, et s'Ă©chappe Ă l'extĂ©rieur le long de la tige du piston, le piston reste ainsi immobile ; mais quand on produit une rĂ©duction de pression afin de serrer les freins, l'air arrivant plus vite et avec plus de force, le piston est immĂ©diatement refoulĂ© au-delĂ de la rainure position figurĂ©e en pointillĂ©, et l'air ne peut plus passer de l'autre cĂŽtĂ© du piston. C'est pour ce motif que, lors du rĂ©glage des freins, on fait toujours en sorte que, lorsque les freins sont appliquĂ©s, la course du piston de frein soit plus longue que la rainure de fuite, sinon les freins ne se maintiendraient pas serrĂ©s. IV. Frein de la locomotive. MĂȘme dans un train entiĂšrement Ă©quipĂ© Ă l'action rapide, la locomotive est toujours pourvue de la triple valve ordinaire ; le tender est armĂ©, comme le train, de la triple valve Ă action rapide. L'Ă©chappement de la triple valve de la locomotive est pourvu d'un robinet qui est fermĂ© dans la position normale fig. 787. Dans ces conditions, quand le machiniste desserre les freins du train au moyen du robinet du mĂ©canicien, le frein de la locomotive reste appliquĂ©, mais une soupape de purge s branchĂ©e sur le tuyau de communication de la triple valve au cylindre de frein est placĂ©e Ă portĂ©e du machiniste prĂšs du levier de changement de marche. Pour desserrer le frein de la locomotive, le machiniste presse sur le bouton de cette soupape de purge, celle-ci en s'abaissant permet Ă l'air du cylindre de frein de la locomotive de s'Ă©chapper Ă l'extĂ©rieur. Nous reviendrons sur ce point lors de la manĆuvre du frein, page 676. V. Double traction. Lorsqu'un train est remorquĂ© en double traction, les freins sont sous le contrĂŽle absolu du machiniste conduisant la locomotive de tĂȘte. La deuxiĂšme locomotive est alors considĂ©rĂ©e comme un simple vĂ©hicule, il s'ensuit que son rĂ©servoir principal doit ĂȘtre isolĂ© du robinet du mĂ©canicien ; Ă cette fin, le machiniste ferme le robinet d'isolement R fig. 788. Fig. 787 Fig. 788 Double traction. Locomotive de tĂȘte. DeuxiĂšme locomotive. DeuxiĂšme consĂ©quence l'orifice d'Ă©chappement de la triple valve de la deuxiĂšme locomotive doit ĂȘtre ouvert ; Ă cet effet, le machiniste de la deuxiĂšme locomotive ouvre le petit robinet montĂ© sur l'orifice d'Ă©chappement de la triple valve. Quant Ă la poignĂ©e du robinet du mĂ©canicien de la deuxiĂšme machine, elle est placĂ©e et maintenue dans la position de desserrage position I. Le machiniste de la deuxiĂšme locomotive peut ainsi, en cas de danger, contribuer au serrage des freins, en mettant son robinet dans la position de serrage d'urgence, mais il ne peut les desserrer puisqu'il ne dispose pas pour le faire de l'excĂ©dent de pression de son rĂ©servoir principal, seul capable de refouler les pistons des triples valves. Le deuxiĂšme machiniste a soin, toutefois, de faire fonctionner la pompe Ă air pour maintenir dans le rĂ©servoir principal la pression rĂ©glementaire de 8 kg afin de pouvoir, le cas Ă©chĂ©ant, reprendre immĂ©diatement la conduite du frein en cas d'avarie Ă la pompe Ă air de la machine de tĂȘte. 14. ManĆuvre des freins. Il va sans dire que prĂ©alablement Ă tout freinage, soit pour le ralentissement, soit pour l'arrĂȘt, le machiniste ferme le modĂ©rateur de la locomotive. 1° Pour obtenir un arrĂȘt normal ou un ralentissement, le machiniste procĂšde comme suit Au moment oĂč il doit faire usage du frein, il place la poignĂ©e du robinet du mĂ©canicien dans la quatriĂšme position et dĂ©termine en une seule fois une premiĂšre dĂ©pression de 1/2 Ă 2/3 kg ; ensuite il ramĂšne la poignĂ©e du robinet du mĂ©canicien dans la position neutre troisiĂšme position. Une dĂ©pression plus faible serait insuffisante pour provoquer le dĂ©placement des pistons des cylindres de frein au delĂ de la rainure de fuite ; une dĂ©pression plus forte en attaquant trop brusquement les roues pourrait produire des secousses dĂ©sagrĂ©ables pour les voyageurs. AprĂšs la premiĂšre dĂ©pression, le machiniste augmente Ă volontĂ© et selon les besoins, l'effort sur les blocs de frein en laissant Ă©chapper de l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale par petites quantitĂ©s, mais il faut noter que lorsque la dĂ©pression totale atteint 1 1/2 Ă 2 kg, les freins sont dĂ©jĂ serrĂ©s Ă fond. AprĂšs ralentissement, le machiniste opĂšre le desserrage en amenant la poignĂ©e du robinet du mĂ©canicien dans la position de desserrage premiĂšre position, jusqu'au moment oĂč la pression de rĂ©gime de 5 kg est atteinte dans la conduite gĂ©nĂ©rale et dans les rĂ©servoirs auxiliaires. Il veille Ă ce que la pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale ne dĂ©passe pas S kg ; il ne rouvre son modĂ©rateur que lorsque la poignĂ©e a Ă©tĂ© remise Ă la position de marche deuxiĂšme position. Pour l'arrĂȘt ordinaire, trois cas se prĂ©sentent en palier, quand l'arrĂȘt est sur le point de se produire, c'est-Ă -dire quand la locomotive effectue son dernier tour de roue, le machiniste desserre les freins du train, les freins des voitures se lĂąchent, mais comme l'Ă©chappement Ă l'air libre de la triple valve de la locomotive est fermĂ©, l'arrĂȘt s'achĂšve avec le frein de la procĂ©dant ainsi, on permet aux vĂ©hicules de prendre leur position normale et l'on Ă©vite les rĂ©actions dans les arrĂȘt complet, le machiniste, en pressant sur la valve de purge, lĂąche le frein de la locomotive. en pente et en rampe, le frein de la locomotive reste serrĂ© pendant toute la durĂ©e de lâarrĂȘt, câest lui qui tien le train arrĂȘtĂ© ; le machiniste ne lĂąche le frein de la locomotive en appuyant sur la valve de purge, quâimmĂ©diatement avant dâouvrir le modĂ©rateur. en forte pente et en forte rampe, les freins des vĂ©hicules devront ĂȘtre maintenus serrĂ©s pendant l'arrĂȘt. Remarque. - Il ne convient pas de superposer un desserrage Ă un serrage. Si le machiniste estime que les dĂ©pressions effectuĂ©es produiront un ralentissement trop accentuĂ© ou un arrĂȘt prĂ©maturĂ©, il devra nĂ©anmoins, avant de procĂ©der Ă un desserrage, attendre que l'Ă©chappement d'air du serrage prĂ©cĂ©dent soit terminĂ©. Cela se conçoit quand on superpose un desserrage Ă un serrage, la colonne d'air qui circule dans la conduite gĂ©nĂ©rale pour s'Ă©chapper, rencontre l'air du rĂ©servoir principal qui se dirige eu sens inverse, d'oĂč production d'un coup de bĂ©lier qui desserre les freins de tĂȘte, tandis qu'en queue les freins restent appliquĂ©s, il s'ensuit des rĂ©actions dans les attelages qui provoquent presque fatalement une rupture. 2° ArrĂȘt d'urgence. - Pour effectuer un arrĂȘt ordinaire, le machiniste ne dĂ©passe pas la quatriĂšme position et pour cette raison, si mĂȘme il serre les freins Ă fond, c'est-Ă -dire avec leur maximum d'Ă©nergie, l'action rapide n'intervient pas. Mais s'il veut opĂ©rer un arrĂȘt d'urgence, il porte vivement la poignĂ©e du robinet Ă la position extrĂȘme de serrage position V fig. 763, page 655, ce qui provoque immĂ©diatement l'action rapide des freins. Il attend que l'arrĂȘt soit complet avant de procĂ©der au desserrage. 15. Descente des longues pentes. Pour la descente des pentes, les freins doivent ĂȘtre lĂ©gĂšrement appliquĂ©s avant qu'une vitesse trop grande soit atteinte, la puissance du frein doit alors ĂȘtre graduellement augmentĂ©e suivant le besoin, de maniĂšre Ă garder une vitesse uniforme. Si l'enraiement devient trop grand, le machiniste peut desserrer les freins de la locomotive en appuyant sur la valve de purge Ă sa portĂ©e. Dans les longues pentes, l'usage prolongĂ© des freins Ă©puise fortement les rĂ©servoirs auxiliaires ; pour les recharger, le machiniste doit, Ă des moments judicieusement choisis, desserrer momentanĂ©ment les freins, il doit alors laisser la poignĂ©e Ă la premiĂšre position assez longtemps pour que la rĂ©alimentation des rĂ©servoirs auxiliaires soit assurĂ©e. 16. ProgrĂšs rĂ©cents apportĂ©s au frein Westinghouse automatique. 1 AccĂ©lĂ©rateur Ă©lectropneumatique. PlacĂ© sur les freins automatiques Ă air comprimĂ© habituels, cet appareil accĂ©lĂšre par commande Ă©lectropneumatique les vitesses de propagation du serrage et du desserrage. 2 Frein Ă©lectropneumatique. Cet appareillage comporte une seule conduite d'air comprimĂ© et deux fils de ligne. La triple valve de ce frein est actionnĂ©e indiffĂ©remment par commande pneumatique ou Ă©lectropneumatique et, dans ce dernier cas, elle rĂ©alise le desserrage modĂ©rable du frein. Le frein automatique Ă air comprimĂ© agit dans tous les cas de sorte que la sĂ©curitĂ© est toujours assurĂ©e. Le robinet du mĂ©canicien habituel commande simultanĂ©ment les mouvements de la triple valve par la voie pneumatique habituelle ; par la voie Ă©lectropneumatique ; au moyen de contacteurs Ă©lectriques commandĂ©s pneumatiquement par le robinet et d'Ă©lectrovalves de serrage et de desserrage. 3 Anti-enrayeur. Les risques de calage des roues sont Ă©liminĂ©s par les dispositifs anti-enrayeurs. 4 DĂ©tecteur de fuite. Cet appareil sonore permet de vĂ©rifier avant le dĂ©part si la conduite gĂ©nĂ©rale de la rame prĂ©sente une Ă©tanchĂ©itĂ© suffisante. Il signale, en outre, au machiniste, toute fuite anormale se produisant en cours de route. Le dĂ©tecteur de fuite sera montĂ© sur les tracteurs Ă©lectriques commandĂ©s par la 17. Frein Westinghouse Ă puissance autovariable. Ce frein est destinĂ© au freinage des trains Ă grande vitesse. Il est appliquĂ© Ă 120 voitures mĂ©talliques du service international de la aux trains Ă©lectriques de la ligne Bruxelles-Anvers, ainsi qu'Ă certains autorails Ă trois Ă©lĂ©ments. GrĂące Ă l'intervention d'un rĂ©gulateur Ă force centrifuge, ce frein permet de faire varier la pression sur les sabots de frein de telle maniĂšre que, Ă tout instant, la puissance du frein s'ajuste Ă la valeur limite au-dessus de laquelle le calage des roues risque de se produire. L'autorĂ©gulateur centrifuge du type normal s'associe le plus gĂ©nĂ©ralement au frein automatique, mais il existe un type spĂ©cial l'autorĂ©gulateur Ă minimum de pression qui, lui, s'adapte au frein direct modĂ©rable au desserrage. Nous ne parlerons ici que du type normal adaptĂ© au frein automatique. En outre de l'Ă©quipement ordinaire du frein automatique rĂ©servoir auxiliaire, triple valve, cylindre de frein, chaque vĂ©hicule est Ă©quipĂ© d'un cylindre de frein supplĂ©mentaire identique au cylindre de frein normal, d'un rĂ©servoir auxiliaire supplĂ©mentaire, de deux valves-relais, et de l'appareil autorĂ©gulateur centrifuge. Ce dernier emprunte son mouvement de rotation Ă un essieu. Il comporte deux masselottes qui, sous l'effet de la force centrifuge, s'Ă©cartent l'une de l'autre. Lors du serrage et Ă faible vitesse, seul le cylindre de frein habituel Ă pression constante, assure le freinage ; mais lorsque la vitesse est suffisante par exemple, Ă 80 km/h, les masselottes s'Ă©cartent et, par un renvoi de mouvement, ouvrent une premiĂšre valve-relais, ce qui a pour effet d'introduire dans le cylindre de frein supplĂ©mentaire une pression variable avec la vitesse. Cette pression est toutefois limitĂ©e Ă celle qui rĂšgne dans le cylindre de frein habituel Ă l'intervention de la seconde valve-relais, en rapport avec le cylindre de frein voit donc que le freinage s'opĂšre en fonction de la vitesse, mais ce freinage ne peut jamais dĂ©passer le double du freinage rĂ©alisĂ© par le frein ordinaire. Lors du desserrage, la triple valve habituelle assure, d'une part, l'Ă©vacuation de l'air du cylindre de frein normal et, d'autre part, par une combinaison d'organes appropriĂ©s, effectue de mĂȘme la vidange du cylindre de frein supplĂ©mentaire. Les freins autovariables donnent, Ă 150 km/h, les mĂȘmes longueurs d'arrĂȘt que les freins traditionnels Ă 120 km/h. B. - FREIN DIRECT Sur les lignes prĂ©sentant de longs tronçons Ă forte dĂ©clivitĂ©, certaines compagnies de chemin de fer utilisent le frein direct non automatique, qui peut ĂȘtre graduĂ© d'une façon parfaite, tant au serrage qu'au desserrage. Nous dĂ©crirons d'abord la disposition simple, qui est appliquĂ©e notamment aux tramways ; nous verrons ensuite comment le frein direct peut ĂȘtre combinĂ© avec le frein automatique, pour former ce qu'on appelle le frein double. Fig. 789SchĂ©ma du frein direct. Fig. 790, 791, 792Robinet simple du frein direct. Le schĂ©ma figure 789 reprĂ©sente la disposition la plus simple du frein direct. Nous y retrouvons des organes que nous connaissons dĂ©jĂ la pompe Ă air ou compresseur P, le rĂ©servoir principal R, le cylindre de frein C actionnant la timonerie du frein T. L'accĂšs de l'air comprimĂ© au cylindre de frein est rĂ©glĂ© au moyen d'un robinet Ă trois voies V qui permet d'admettre de l'air comprimĂ© au cylindre de frein, le robinet occupant la position 1 figurĂ©e ; de laisser Ă©chapper l'air du cylindre de frein dans l'atmosphĂšre, position reprĂ©sentĂ©e en 3 ; d'intercepter toutes les communications, position intermĂ©diaire ou position neutre reprĂ©sentĂ©e en 2. Il est bien Ă©vident qu'avec ce dispositif, en admettant de l'air au cylindre de frein ou en le laissant Ă©chapper en quantitĂ© voulue, on peut rĂ©gler Ă volontĂ©, avec toute la facilitĂ© et toute la prĂ©cision dĂ©sirables, l'intensitĂ© d'action du frein. Le seul organe spĂ©cial est le robinet de construction fort simple, qui est reprĂ©sentĂ© figures 790 Ă 792. Les communications sont rĂ©alisĂ©es au moyen d'un tiroir rotatif plan T, manĆuvrĂ© par une poignĂ©e qui peut occuper les trois positions I, II et III que nous avons envisagĂ©es. Les figures montrent la position des trois raccords R, C, A, au rĂ©servoir principal, au cylindre de frein et Ă l'air libre. Les communications Ă©tablies pour les diffĂ©rentes positions de la poignĂ©e sont reprĂ©sentĂ©es figures 793 Ă 796. Les orifices des conduites A et C dans la glace du tiroir sont indiquĂ©s par des hachures, ils sont recouverts par le tiroir au-dessus duquel se trouve une chambre F constamment en communication avec le rĂ©servoir principal. Le tiroir est percĂ© d'outre en outre d'un trou K ; c'est par ce trou que l'air comprimĂ© affluera en quantitĂ© modĂ©rĂ©e au cylindre de frein pour la position 3' serrage graduĂ© et en quantitĂ© importante pour la position 3 serrage Ă fond. Dans la position 3', la section de passage est rĂ©duite Ă un petit segment de forme spĂ©ciale, de surface variable suivant la position de la poignĂ©e. La position 1 est celle de desserrage, les trous A et C sont largement en communication par un creux mĂ©nagĂ© dans le tiroir. La position 2 est la position neutre, toutes les communications sont interceptĂ©es. Il est visible que les positions intermĂ©diaires entre 1 et 2 permettent de rĂ©aliser un desserrage graduĂ© d'une façon tout Ă fait pareille Ă celle qui Ă©tait employĂ©e pour rĂ©aliser le serrage graduĂ© 3'. La position normale de marche est la position neutre 2. De part et d'autre de cette position, et pour de faibles Ă©carts, on rĂ©alise soit le serrage graduĂ©, soit le desserrage graduĂ© ; pour les Ă©carts maximum, on rĂ©alise soit le serrage Ă fond 3, soit le desserrage complet 1. C. - FREIN DOUBLE Nous avons dĂ©jĂ fait remarquer que, lors de la descente des longues pentes, l'usage prolongĂ© des freins Ă©puise les rĂ©servoirs auxiliaires des freins automatiques. Pour les recharger, le machiniste doit, Ă des moments judicieusement choisis, lĂącher momentanĂ©ment les freins. Pour cela, il met la poignĂ©e du robinet dans la 1re position et doit l'y laisser assez longtemps pour que la rĂ©alimentation des rĂ©servoirs auxiliaires soit assurĂ©e. Pendant ce temps, le train reprend de la vitesse et l'on peut craindre l'emballement sur la pente. Par ailleurs, si, lors du freinage sur ces longues pentes, le ralentissement est trop prononcĂ©, comme le frein automatique Westinghouse n'est pas modĂ©rable au desserrage, le machiniste doit encore une fois desserrer complĂštement les freins, pour les resserrer ensuite au degrĂ© voulu. La succession de ces serrages et desserrages ne permet pas de donner au train une vitesse uniforme cependant si dĂ©sirable Ă tous points de vue. Une vitesse irrĂ©guliĂšre rend plus malaisĂ© le maintien de l'horaire, provoque des rĂ©actions dans les attelages et favorise le dĂ©passement des signaux Ă l'arrĂȘt. Sur certains rĂ©seaux, oĂč les profils des voies sont trĂšs accidentĂ©s ou Ă trĂšs longues pentes, on supplĂ©e Ă la non modĂ©rabilitĂ© au desserrage du frein automatique Westinghouse en associant Ă celui-ci un frein direct. Lorsqu'on veut utiliser concurremment le frein direct et le frein automatique et rĂ©aliser ainsi le frein double, il faut utiliser deux conduites gĂ©nĂ©rales, une pour chaque systĂšme de frein. Il rĂ©sulte, en effet, du principe mĂȘme du frein automatique que, lorsque les freins sont desserrĂ©s, la conduite gĂ©nĂ©rale est sous pression, tandis qu'alors, pour le frein direct, la conduite gĂ©nĂ©rale est vide. La figure 797 donne la disposition schĂ©matique de l'installation du frein direct et du frein automatique sur une locomotive accouplĂ©e Ă son tender. A la l'usage du frein direct se borne lĂ ; par contre, sur certains rĂ©seaux dont les lignes prĂ©sentent des dĂ©clivitĂ©s importantes et de grandes longueurs, le frein double est utilisĂ© sur tout le train. L'installation du frein double sur les vĂ©hicules est d'ailleurs la mĂȘme que sur le tender. La conduite gĂ©nĂ©rale du frein automatique, reprĂ©sentĂ©e par un trait plein fort, part du robinet du mĂ©canicien Ma, s'Ă©tend sous la locomotive et sous le tender et se termine Ă chaque extrĂ©mitĂ© par un robinet d'arrĂȘt A. Cette conduite est reliĂ©e Ă la triple valve ordinaire t de la locomotive ainsi qu'Ă la triple valve Ă action rapide T du tender. On y voit les organes habituels du frein automatique le rĂ©servoir principal .R, les rĂ©servoirs auxiliaires r et r', les cylindres de frein C et Câ de la locomotive et du tender, le rĂ©servoir de manĆuvre u, les soupapes de purge s et s' des cylindres de frein. Fig. 797. - SchĂ©ma de l'installation du frein double sur une locomotive et son tender. Le trait fort interrompu reprĂ©sente la conduite gĂ©nĂ©rale du frein direct, elle part du robinet spĂ©cial du frein direct Ma ; la pression de l'air qu'elle contient est indiquĂ©e par un manomĂštre spĂ©cial. Pour rendre possible l'emploi des deux systĂšmes de frein, avec les mĂȘmes cylindres de frein et le mĂȘme rĂ©servoir principal, il a fallu faire usage d'appareils nouveaux, spĂ©ciaux au frein double, dont nous allons parler. Tout d'abord, l'air comprimĂ© prĂ©levĂ© au rĂ©servoir principal est Ă la pression de 8 kg par cmÂČ, il convient de rĂ©duire cette pression Ă 3 1/2 kg avant de l'admettre au robinet Ma et de lĂ aux cylindres de frein. Admettre une pression d'air plus Ă©levĂ©e dans ces cylindres, serait s'exposer Ă des calages de roues, les cylindres ayant un diamĂštre calculĂ© pour cette pression de 3 1/2 kg. Pour arriver Ă limiter ainsi la pression maximum dans la conduite du frein direct, on intercale entre le rĂ©servoir principal R et le robinet Ma une valve de rĂ©duction automatique v. Cette valve est de construction analogue Ă la valve d'alimentation du robinet du frein automatique. Il faut ensuite que, lorsque l'air comprimĂ© vient de la conduite du frein direct pour se rendre aux cylindres de frein, la communication de ces cylindres avec les triples valves correspondantes soit interceptĂ©e. De mĂȘme il faut, lorsque le frein automatique entre en fonction, que le passage de la triple valve au cylindre de frein soit libre et la communication avec la conduite du frein direct interceptĂ©e. Cette double condition est rĂ©alisĂ©e par la double valve d'arrĂȘt que l'on voit en d et d'. Cette double valve d'arrĂȘt est reprĂ©sentĂ©e en dĂ©tail fig. 798 et 799. Elle prĂ©sente 3 raccords T Ă la triple valve, C au cylindre de frein, D Ă la conduite du frein direct. Elle comporte un piston 1 fonctionnant dans un fourreau 2. Des trous percĂ©s dans ce fourreau Ă©tablissent la communication entre l'intĂ©rieur du fourreau et une cavitĂ© annulaire reliĂ©e au raccord C. A Lors d'un serrage du frein automatique, quand le piston est dans la position indiquĂ©e sur la figure, l'air arrivant de la triple valve par le raccord T passe par les trous du fourreau 2 et se rend au cylindre de frein par le raccord C. Pendant ce temps, la conduite du frein direct est hermĂ©tiquement fermĂ©e par une rondelle de caoutchouc disposĂ©e dans le piston 1. Lors du desserrage du frein automatique, l'air s'Ă©chappe par le mĂȘme chemin, en sens inverse. Les choses se passent donc alors comme si le frein direct n'existait pas. B Si maintenant on serre le frein direct, non automatique, l'air arrivant par le raccord D chasse le piston 1 et son tiroir 3 vers la droite, jusqu'Ă ce que le piston vienne s'appuyer sur la saillie Ă l'intĂ©rieur du corps, de façon Ă fermer hermĂ©tiquement, au moyen d'une seconde rondelle de caoutchouc, la communication avec la triple valve ; l'air passe alors par les trous du fourreau 2 pour se rendre au cylindre de frein par le raccord C. Lors du desserrage, l'air suit le chemin inverse venant du cylindre de frein pour s'Ă©chapper par le robinet spĂ©cial du frein direct note 687. C Lors d'un nouveau serrage du frein automatique, le piston est poussĂ© par l'air arrivant de la triple valve et reprend la position indiquĂ©e sur la figure. On complĂšte le plus souvent l'installation des locomotives par le placement du frein direct, rĂ©alisant ainsi le frein double. La dĂ©pense supplĂ©mentaire n'est pas bien considĂ©rable et on obtient de cette maniĂšre, une parfaite modĂ©rabilitĂ© du frein de la locomotive et du tender, ce qui est particuliĂšrement avantageux aux trains de marchandises et dans les manĆuvres de gare. Remarque. - A la le frein direct est appliquĂ© Ă la presque totalitĂ© des machines Ă voyageurs, Ă marchandises et de manĆuvres. Le tender et les locomotives-tenders conservent toujours le frein Ă main, qui constitue un frein de rĂ©serve, dont l'utilitĂ© apparaĂźt notamment lorsque la locomotive n'est pas en pression. La timonerie du frein Ă main est Ă©tudiĂ©e de maniĂšre Ă ĂȘtre commune aux deux freins. D. - FREIN A AIR COMPRIMĂ ET FREIN ĂLECTROMAGNĂTIQUE SUPERPOSĂS Les grandes vitesses aujourd'hui rĂ©alisĂ©es exigent des freins de plus en plus puissants, mais l'action des freins sur les roues est rapidement limitĂ©e par l'adhĂ©rence des bandages sur les rails. Au fur et Ă mesure que l'on augmente la pression sur les sabots de frein, la vitesse diminue et il arrive un moment oĂč le frottement au contact des sabots et du bandage dĂ©passant l'adhĂ©rence, la roue se cale. A partir de ce moment, le freinage diminue d'intensitĂ©. C'est pourquoi il est intĂ©ressant d'obtenir des freinages plus puissants, en superposant Ă la pression des sabots de frein agissant sur les roues, un effort de freinage indĂ©pendant de l'adhĂ©rence. C'est ce que rĂ©alise le frein Ă©lectromagnĂ©tique agissant sur le rail. Le frein Ă©lectromagnĂ©tique a Ă©tĂ© construit sous deux formes A Le frein Ă©lectromagnĂ©tique Ă patin. Il se compose d'Ă©lectro-aimants qui, lorsqu'ils sont parcourus par un courant Ă©lectrique, s'appliquent sur la table de roulement du rail par l'intermĂ©diaire de patins, avec une force variant de Ă kg. Le mouvement du vĂ©hicule oblige les patins Ă frotter sur le rail et cet effort de frottement rĂ©duit la vitesse du vĂ©hicule. B Le booster Ă©lectromagnĂ©tique sans patin. Un chĂąssis, portant des Ă©lectro-aimants, repose directement sur les boites Ă huile. La distance entre les pĂŽles des Ă©lectro-aimants et le rail est d'environ 8 mm. Quand un courant parcourt les Ă©lectro-aimants, l'aimantation qui en rĂ©sulte augmente la pression sur les rails d'environ 30 %. Sans augmenter la masse, on obtient donc le mĂȘme effet que si le poids Ă©tait augmentĂ©. Cette circonstance permet d'accroĂźtre l'effort de freinage sans caler les roues. Avec une automotrice roulant Ă 85 km/h et pesant 34 tonnes, on a obtenu les distances d'arrĂȘt ci-aprĂšs avec le booster Ă©lectromagnĂ©tique seul 265 m, avec le frein Ă air comprimĂ© seul 230 m, avec les deux freins agissant ensemble 157 m. E. - RĂGLEUR DE FREIN SAB, TYPE DR DOUBLE ACTION RAPIDE. Comme les sabots de frein et les bandages des roues s'usent en service, on rĂšgle de temps en temps Ă la main les sabots en les rapprochant des roues, soit par l'action de tiges filetĂ©es et d'Ă©crous, soit en changeant l'attache des tringles percĂ©es Ă cet effet de plusieurs trous. Ce rĂ©glage doit de mĂȘme se faire lors du remplacement des sabots usĂ©s. Il faut en mĂȘme temps rĂ©gler la timonerie pour que la course du piston du cylindre de frein reste dans les limites voulues. Le rĂ©gleur de frein SAB supprime tout rĂ©glage Ă la main ; il fonctionne automatiquement et il est Ă double action, c'est-Ă -dire qu'il travaille dans les deux sens il augmente les jeux des sabots quand ils sont trop petits, il les diminue quand ils sont trop grands. La description de cet appareil nous entraĂźnerait trop loin, qu'il nous suffise de dire que ce rĂ©gleur de frein est caractĂ©risĂ© par l'emploi d'une vis de rĂ©glage Ă grand pas. Par suite de ce grand pas, la vis de rĂ©glage est rĂ©versible ; il s'ensuit que le rĂ©gleur a une tendance Ă se dĂ©visser, lorsqu'on serre le frein, sous la seule action de la force du freinage. Mais, Ă l'intĂ©rieur du mĂ©canisme se trouve un dispositif de blocage qui empĂȘche ce mouvement de dĂ©vissage de l'appareil dĂšs que le piston de frein a parcouru une course dĂ©terminĂ©e, correspondant Ă l'application des sabots avec les jeux normaux entre sabots et bandages. Si les jeux sont trop petits, le rĂ©gleur se dĂ©visse et s'allonge tant que le piston n'a pas parcouru la course fixĂ©e. Le dispositif de blocage arrĂȘte ensuite le mouvement de dĂ©vissage. Le rĂ©gleur de frein SAB, type DR, est appliquĂ© aux 100 wagons fermĂ©s de la Ă©quipĂ©s du dispositif auto-continu SAB rĂ©alisant le freinage proportionnel Ă la charge. CHAPITRE IIIFREIN WESTINGHOUSE AMĂRICAIN 6 ET POUR LOCOMOTIVES ET TENDERS note 691 1. But. Nous avons vu que le frein Westinghouse automatique n'est pas modĂ©rable au desserrage page 634. Il s'ensuit qu'avec ce type de frein, une diminution de l'effort de freinage ne peut ĂȘtre obtenue qu'en lĂąchant complĂštement les freins et en les resserrant Ă nouveau au degrĂ© infĂ©rieur dĂ©sirĂ©. C'est pour remĂ©dier Ă ce manque de souplesse que l'on a imaginĂ© de rendre indĂ©pendants l'un de l'autre le freinage du groupe locomotive-tender du freinage de la rame remorquĂ©e, et cela par la combinaison suivante Le frein automatique habituel agit sur le train tout entier, mais d'une maniĂšre diffĂ©rente, bien que simultanĂ©e, pour le groupe locomotive-tender d'une part et pour la rame remorquĂ©e d'autre part. Un frein indĂ©pendant, du type du frein direct et, par consĂ©quent modĂ©rable au desserrage, est montĂ© sur la locomotive et sur le tender et n'intĂ©resse pas les vĂ©hicules constituant la rame. C'est l'ensemble de ces deux freins qui est dĂ©nommĂ© frein Westinghouse 6 ET. Le frein 6 ET est appliquĂ© aux locomotives belges type 29, mais sur ces machines, le rĂ©gulateur de la pompe Ă air ne comporte qu'une seule tĂȘte de pression. 2. GĂ©nĂ©ralitĂ©s. Le frein automatique de la rame proprement dite est commandĂ© par un robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice» H 6, que nous dĂ©signerons dorĂ©navant par la lettre R, du type habituel, mais dont la poignĂ©e peut occuper dans ce cas particulier six positions au lieu de cinq. Fig. 800. - SchĂ©ma d'ensemble du frein Westinghouse 6 ET pour locomotives et tenders. Le frein direct indĂ©pendant de la locomotive et du tender est manĆuvrĂ© par un robinet indĂ©pendant» S 6, que nous dĂ©signerons par la lettre r, dont la poignĂ©e peut occuper cinq positions. 3. PossibilitĂ©s de l'Ă©quipement spĂ©cial 6 ET. Le machiniste peut effectuer Ă volontĂ© avec le robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice R le serrage Ă l'action graduĂ©e ordinaire ou, si c'est nĂ©cessaire, Ă l'action rapide de tous les freins du train entier locomotive, tender et rame remorquĂ©e. le desserrage uniquement des freins de la rame remorquĂ©e, c'est-Ă -dire non compris les freins de la locomotive et du tender. le desserrage des seuls freins de la locomotive et du tender. avec le robinet indĂ©pendant r le serrage indĂ©pendant modĂ©rĂ© ou Ă©nergique des freins de la locomotive et du tender. le desserrage indĂ©pendant des freins de la locomotive et du tender. Nous insistons sur ce point que le robinet indĂ©pendant r n'intĂ©resse que les freins du groupe locomotive et tender, alors que le robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice R intĂ©resse les freins du train entier. 4. ParticularitĂ©s qui distinguent l'Ă©quipement de la locomotive et du tender. 1° L'Ă©quipement 6 ET ne comporte pas de rĂ©servoir auxiliaire» pour l'alimentation des cylindres de frein de la locomotive et du tender. Ces cylindres de frein sont alimentĂ©s par de l'air comprimĂ© venant directement du rĂ©servoir principal, comme dans un frein direct. Il en est ainsi, que le mode de freinage soit indĂ©pendant ou automatique. L'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal passe, par l'intermĂ©diaire du robinet R, dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 voir figure d'ensemble 800, puis pĂ©nĂštre dans une triple valve spĂ©ciale TV, mais, comme ici, il n'y a pas de rĂ©servoir auxiliaire, ce n'est pas cette triple valve qui fournit directement l'air de freinage aux cylindres de frein de la locomotive et du tender. Cette triple valve alimente un cylindre d'application» C, et c'est celui-ci qui fournit l'air de freinage aux cylindres de frein de la locomotive et du tender par la conduite de freinage 12. L'ensemble formĂ© par la triple valve TV et le cylindre d'application C constitue ce que l'on appelle le distributeur». 2° Alors que dans le frein automatique, la locomotive et le tender possĂšdent tous deux une triple valve c'est-Ă -dire un distributeur Ă trois voies, Ă©tablissant les communications nĂ©cessaires entre la conduite gĂ©nĂ©rale, le rĂ©servoir auxiliaire et le cylindre de frein, dans le frein 6 ET il n'y a qu'un seul distributeur c'est-Ă -dire une seule triple valve TV et un seul cylindre d'application C pour le groupe locomotive et tender. C'est ce distributeur unique qui alimente la conduite de freinage» 12, sur laquelle sont branchĂ©s les cylindres de frein de la locomotive et du tender. 3° GrĂące Ă ces particularitĂ©s, les freins de la locomotive et du tender sont modĂ©rables, aussi bien au desserrage qu'au serrage. 4° On peut Ă tout instant obtenir la pression maximum de freinage dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender. 5° Comme on dispose d'un frein direct, on ne doit jamais craindre de manquer d'air dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender, alors que cela peut se produire avec le frein automatique habituel Ă la suite de l'Ă©puisement des rĂ©servoirs auxiliaires descente des longues pentes, page 683. 6° L'Ă©quipement permet d'obtenir, lors des serrages Ă l'action rapide, une pression dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender qui, au dĂ©but, est de 30 % plus Ă©levĂ©e que la pression maximum correspondant aux serrages graduĂ©s ordinaires. GrĂące Ă une soupape de sĂ»retĂ© branchĂ©e sur le distributeur, cette pression retombe automatiquement Ă un taux Ă©gal Ă celui des serrages ordinaires. 7° Par la manĆuvre d'un petit volant fixĂ© Ă la valve d'alimentation du robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice, on rĂšgle Ă 5 kg/cmÂČ la pression de l'air comprimĂ© dans la conduite gĂ©nĂ©rale de la rame remorquĂ©e. 8° Pompe Ă air. - Pour la commande de la pompe Ă air, l'Ă©quipement se distingue par la prĂ©sence d'un rĂ©gulateur Ă deux tĂȘtes rĂ©glables. A l'intervention de ces deux tĂȘtes, la pression de l'air comprimĂ©, emmagasinĂ© dans le rĂ©servoir principal de la locomotive, varie automatiquement suivant les besoins du frein. Les choses se passent comme suit en marche normale, la pression de l'air dans le rĂ©servoir principal est rĂ©glĂ©e par la tĂȘte basse pression bp du rĂ©gulateur de la pompe a air. pendant le serrage des freins, la pression dans le rĂ©servoir principal est rĂ©glĂ©e par la tĂȘte haute pression hp de maniĂšre Ă disposer, lors du desserrage, d'une rĂ©serve d'air pour rĂ©alimenter plus rapidement la conduite gĂ©nĂ©rale de la rame. 9° L'Ă©quipement 6 ET permet encore de compenser automatiquement les fuites dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender, Ă l'intervention du distributeur. Cette compensation a lieu mĂȘme si les fuites sont importantes, Ă la condition naturellement que le dĂ©bit de la pompe Ă air soit suffisant. 5. Fonctionnement. Nous examinerons successivement la manĆuvre du frein automatique avec le robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice r. du frein indĂ©pendant direct avec le robinet indĂ©pendant r. Notons dĂšs maintenant que, lorsque l'on se sert du robinet R du frein automatique, la poignĂ©e du robinet indĂ©pendant r est constamment maintenue dans sa position normale de marche position 2, voir page 725. A. - ManĆuvre du frein automatique avec le robinet du mĂ©canicien Ă dĂ©charge Ă©galisatrice» R Le robinet du mĂ©canicien» Ă dĂ©charge Ă©galisatrice R est comparable au robinet du mĂȘme nom dĂ©crit aux pages 650 et suivantes, mais ici, la poignĂ©e de ce robinet peut occuper six positions au lieu de cinq, Ă savoir Position I. Au dĂ©part du train alimentation gĂ©nĂ©rale en air comprimĂ© des freins du train entier fig. 801. En service, aprĂšs un serrage, desserrage rapide des freins de la rame remorquĂ©e seulement. Position II. Position normale de marche. Desserrage des freins de la locomotive et du tender fig. 802. Desserrage des freins de la rame et alimentation de la conduite gĂ©nĂ©rale Ă la pression normale de 5 kg/cmÂČ. Position III. Passant directement de la position I Ă la position III, maintien du serrage des freins de la locomotive et du tender aprĂšs desserrage des freins de la rame remorquĂ©e fig. 806. Position IV. Position neutre on d'isolement fig. 804. Position V. Serrage des freins du train entier Ă l'action ordinaire graduĂ©e fig. 803. Position VI. Serrage des freins du train entier Ă l'action rapide fig. 808. Remarque. - Pour toutes ces positions du robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice R, le robinet indĂ©pendant r est dans la 2e position fig. 801 Ă 808. Fig. 801. - Robinet R du frein automatiquePosition IPosition d'alimentation gĂ©nĂ©rale en air comprimĂ© du train entier. En service, aprĂšs un serrage, desserrage rapide des freins do la rame remorquĂ©e, c'est-Ă -dire exception faite des freins de la locomotive et du tender. Reprenons en dĂ©tail chacune de ces six positions Position I du robinet R. Mise en charge du frein, c'est-Ă -dire alimentation gĂ©nĂ©rale en air comprimĂ© du frein du train entier. La figure 801 montre que pour la position I, l'air comprimĂ© du rĂ©servoir principal s'en va, par la conduite principale 2, alimenter, par l'intermĂ©diaire du robinet R la conduite gĂ©nĂ©rale 7 et toutes les triples valves T1, T2... de la rame remorquĂ©e, le rĂ©servoir de manĆuvre u, les deux chambres du piston Ă©galisateur P, les deux tĂȘtes du rĂ©gulateur de la pompe Ă air, la chambre 13 de la triple valve TV. La chambre 27 du cylindre d'application C est alimentĂ©e directement par la conduite principale 2. Dans ces conditions, l'air comprimĂ© de la conduite gĂ©nĂ©rale 7 pousse Ă fond vers la gauche le piston 17 de la triple valve TV. Cet air pĂ©nĂštre par la rainure d'alimentation 14 dans la chambre de distribution 16, ainsi que dans la chambre de pression m de la triple valve. En outre, le robinet R met en communication avec l'atmosphĂšre la conduite 4 de la valve d'alimentation automatique i, ce qui produit un sifflement qui avertit le machiniste qu'il ne doit pas maintenir la poignĂ©e du robinet R dans la premiĂšre position. Fig. 802. - Robinet R du frein automatiquePosition IIPosition normale de marcheDesserrage des freins de la locomotive et du tenderDesserrage des freins de la rame remorquĂ©eAlimentation de la conduite gĂ©nĂ©rale Ă la pression de 5 kg/cmÂČ. Position II du robinet R. Position normale de marche. Dans cette position fig. 802, le robinet ne permet plus Ă l'air du rĂ©servoir principal de passer directement dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7. L'alimentation de la conduite gĂ©nĂ©rale est nĂ©anmoins assurĂ©e Ă l'intervention de la valve d'alimentation i, dont le rĂŽle comme nous l'avons vu page 648, 2e position du robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice est de maintenir une pression de 5 kg/cmÂČ dans la conduite gĂ©nĂ©rale. La pression de 5 kg/cmÂČ dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 maintient desserrĂ©s, pendant la marche, tous les freins du train entier locomotive, tender et rame. En mĂȘme temps, le robinet R met en communication la conduite de desserrage 9 avec l'atmosphĂšre et, par consĂ©quent, Ă©galement la chambre d'application n de la triple valve TV, ainsi que la chambre rĂ©ceptrice 26, ces chambres Ă©tant en communication avec la conduite de desserrage 9 par les canaux pratiquĂ©s dans le tiroir Ă©galisateur 22 de la triple valve TV. Enfin, le robinet R maintient la communication entre la conduite principale 2 et la tĂȘte basse pression du rĂ©gulateur de la pompe Ă air. Remarque. - Pour la comprĂ©hension des figures, il a Ă©tĂ© nĂ©cessaire d'agrandir les organes du cylindre d'application C et de la triple valve TV. Il en rĂ©sulte que la chambre de pression m et la chambre d'application n apparaissent comme Ă©tant de volume beaucoup moindre Ă ce qui correspond Ă la rĂ©alitĂ©. Position V du robinet R. Serrage des freins. Freinage du train entier Ă l'action ordinaire graduĂ©e Le robinet R fait communiquer avec l'atmosphĂšre le rĂ©servoir de manĆuvre u et la chambre T note 701. De ce chef, la pression baisse dans la chambre T. DĂšs ce moment, la pression de l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale 7 l'emporte sur celle de la chambre T, le piston Ă©galisateur P se soulĂšve et sa tige dĂ©masque l'orifice o. Fig. 803. - Robinet R du frein automatiquePosition VSerrage des freins du train entier Ă l'action ordinaire graduĂ©e. Une certaine quantitĂ© d'air s'Ă©chappe par cette ouverture, de sorte qu'une chute de pression modĂ©rĂ©e survient dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 et, ensuite de cela, par le jeu des triples valves T1, T2..., tous les freins de la rame remorquĂ©e se serrent comme nous l'avons vu Ă la page 649 Ă propos du robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice habituel, 4e position. Mais cette chute de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 se fait sentir Ă©galement dans la chambre 13 de la triple valve TV. LĂ , sous l'effet de cette dĂ©pression, le piston 17 se dĂ©place vers la droite, sans toutefois comprimer le ressort de graduation 15 et s'arrĂȘte dans la position reprĂ©sentĂ©e sur la figure. AussitĂŽt, l'air qui avait Ă©tĂ© admis dans la chambre de pression m, quand le robinet R Ă©tait dans les positions 1 et 2, va jouer un rĂŽle analogue Ă celui de l'air des rĂ©servoirs auxiliaires du frein automatique habituel, cet air va pĂ©nĂ©trer, par les canaux du tiroir Ă©galisateur 22 dans la chambre d'application n, sous la soupape de sĂ»retĂ© z, dans la conduite d'application 8 et, par lĂ , dans la chambre rĂ©ceptrice 26 du cylindre d'application C. Que va-t-il alors se passer ? Le piston d'application 29 se dĂ©place lentement vers la droite jusqu'Ă fond de course, en comprimant graduellement le ressort de rappel 33 et en entraĂźnant le tiroir d'admission 34 ainsi que le tiroir d'Ă©chappement 36. Le tiroir d'admission 34 entr'ouvre ainsi graduellement la lumiĂšre d'admission pratiquĂ©e dans la glace 35 de la chambre 27, ce qui provoque une admission modĂ©rĂ©e de l'air du rĂ©servoir principal dans la chambre 28 du cylindre d'application, d'oĂč cet air du rĂ©servoir principal passe directement par la conduite 12, dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender, tout comme cela se passe dans un frein direct voir fig. 789 et pages 681 Ă 683, mais il ne s'agit que d'une application modĂ©rĂ©e de ces freins. Dans cette position fig. 803 le robinet R coupe la communication entre la conduite principale 2 et la tĂȘte basse pression du rĂ©gulateur. Fig. 804. - Robinet R du frein automatiquePosition IVPosition neutre ou d'isolement. Position IV du robinet R. Position neutre on position d'isolement. La position neutre sert Ă maintenir les freins serrĂ©s aprĂšs un freinage de service, jusqu'Ă ce que l'on veuille ou bien les serrer davantage ou bien les desserrer fig. 804. Tous les orifices sont fermĂ©s ; nous voyons en effet que dans cette position, le robinet R isole encore la conduite principale 2 de la tĂȘte basse pression du rĂ©gulateur de la pompe Ă air comme dans la position y ci-avant correspondant au freinage modĂ©rĂ©, mais cette fois, il interrompt toutes les communications entre l'atmosphĂšre, d'une part, et le rĂ©servoir de manĆuvre u et la chambre T du piston Ă©galisateur P, d'autre part. Il s'ensuit que le piston Ă©galisateur P redescend et ferme l'orifice d'Ă©chappement 0 de l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale 7. DĂšs lors les triples valves T1, T2..., de la rame remorquĂ©e maintiennent les freins serrĂ©s, le piston 17 de la triple valve TV, par suite d'une certaine dĂ©tente Ă gauche de ce piston, revient quelque peu en arriĂšre vers la gauche, comme le montre la figure, sans toutefois dĂ©couvrir la rainure d'alimentation 14 et sans provoquer le dĂ©placement du tiroir Ă©galisateur 22, contre lequel vient s'arrĂȘter la butĂ©e 21 de la tige 19 du tiroir. Les choses se passent ainsi grĂące Ă la rĂ©sistance au glissement du tiroir Ă©galisateur 22, pressĂ© sur sa glace par un ressort, non reprĂ©sentĂ© sur la figure. Le tiroir 22 reste donc en place, mais le tiroir de graduation 23, entraĂźnĂ© par la tige 19 du piston, coupe la communication entre la chambre de pression m, la chambre d'application n et la chambre rĂ©ceptrice 26. DĂšs lors, et en raison d'une certaine dĂ©tente de l'air dans la chambre d'application n, un Ă©quilibre des pressions tend Ă se produire sur les deux faces du piston d'application 29. Fig. 805. - Robinet R du frein automatiquePosition IDesserrage rapide des freins de la rame remorquĂ©e seulement. Sous l'action du ressort de rappel 33, ce piston revient en arriĂšre vers la gauche pour occuper sa position moyenne, comme le montre la figure, il s'ensuit que le tiroir d'application 34 ferme la lumiĂšre d'admission dans la glace 35 de l'antichambre 27. L'arrivĂ©e d'air du rĂ©servoir principal vers les cylindres des freins de la locomotive et du tender est coupĂ©e, mais ces freins restent serrĂ©s, puisque ces cylindres restent isolĂ©s de l'atmosphĂšre par le tiroir d'Ă©chappement 36, qui recouvre les lumiĂšres d'Ă©chappement dans la glace 37 de la chambre de distribution 28. En conclusion, aussi longtemps que le robinet R est maintenu dans cette position neutre position IV, les freins du train entier restent serrĂ©s. Position I du robinet R. Desserrage rapide des freins de la rame remorquĂ©e seulement fig. 805. Comme nous l'avons vu page 699, le placement de la poignĂ©e du robinet R dans la 1e position, assure la rĂ©alimentation directe de la conduite gĂ©nĂ©rale 7 par le rĂ©servoir principal, ce qui provoque le desserrage immĂ©diat de tous les freins de la rame remorquĂ©e. En mĂȘme temps, comme nous l'avons vu mĂȘme page, le robinet R rĂ©tablit la communication avec l'atmosphĂšre de la conduite 4 de la valve d'alimentation automatique i, ce qui provoque un sifflement qui avertit le machiniste qu'il ne doit pas laisser la poignĂ©e dans cette position dĂšs que les freins sont desserrĂ©s. Qu'en advient-il des freins de la locomotive et du tender ? Sous l'effet de l'Ă©lĂ©vation brusque de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7, le piston 17 de la triple valve TV reprend sa position d'alimentation et dĂ©couvre la rainure d'alimentation 14, il s'ensuit que la chambre d'application m est rĂ©alimentĂ©e par la triple valve TV. De son cĂŽtĂ©, le tiroir Ă©galisateur 22 est entraĂźnĂ© par la butĂ©e 21 de la tige 19 du piston et met en communication par les canaux pratiquĂ©s dans le tiroir, la soupape de sĂ»retĂ© z, la chambre d'application n et la conduite d'application 8 avec la conduite de desserrage 9. Fig. 806. - Robinet R du frein automatiquePosition IIIPosition de maintien Position HoldingMaintien du serrage des freins de la locomotive et du tender aprĂšs le desserrage des freins de la rame remorquĂ©e. Mais, comme cette derniĂšre reste isolĂ©e de l'atmosphĂšre, aucune modification n'est apportĂ©e Ă l'Ă©tat d'Ă©quilibre des pressions rĂ©gnant sur les deux faces du piston d'application 29. DĂšs lors, le piston 29 se maintient dans sa position moyenne et, par consĂ©quent, les freins de la locomotive et du tender restent serrĂ©s. Position III du robinet R. - Position Holding. Maintien du serrage des freins de la locomotive et du tender aprĂšs desserrage des freins de la rame fig. 806. L'on se rend compte que, pour maintenir desserrĂ©s les freins de la rame remorquĂ©e, tout en conservant le serrage des freins de la locomotive et du tender, il ne saurait ĂȘtre question de ramener la position du robinet R dans la position normale de marche position II, puisque dans celle-ci le robinet R fait communiquer avec l'atmosphĂšre la conduite de desserrage 9 des freins de la locomotive et du tender. C'est pourquoi il a fallu prĂ©voir une position supplĂ©mentaire dite Holding» du verbe anglais to hold», qui signifie retenir, garder, conserver, pour laquelle les freins de la locomotive et du tender sont maintenus serrĂ©s, alors que les freins de la rame sont desserrĂ©s. Dans cette position de maintien III, comme le montre la figure 806 le robinet R assure, comme en marche normale position II, le maintien de la pression de rĂ©gime de 5 kg/cmÂČ dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7, de sorte que les freins de la rame remorquĂ©e restent desserrĂ©s. Mais le robinet R maintient l'isolement de la conduite de desserrage 9 avec l'atmosphĂšre, de sorte que les freins de la locomotive et du tender restent serrĂ©s. Fig. 807. - Robinet R du frein automatiquePosition IIDesserrage des freins de la locomotive et du tender aprĂšs le desserrage des freins de la rame remorquĂ©e. Position II du robinet R. Desserrage des freins de la locomotive et du tender figure 807. L'on comprend maintenant pourquoi il faut ramener la poignĂ©e du robinet R dans la position normale de marche position II pour obtenir le desserrage des freins de la locomotive et du tender aprĂšs le desserrage des freins de la rame remorquĂ©e. Effectivement, quand le robinet R est placĂ© dans la position normale de marche position 17, il assure d'une part, le maintien de la pression de rĂ©gime de 5 kg/cmÂČ dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7, grĂące Ă laquelle les freins de la rame remorquĂ©e restent desserrĂ©s. d'autre part, la communication avec l'atmosphĂšre de la conduite de desserrage 9, ce qui fait que les freins de la locomotive et du tender se desserrent par suite de la chute de pression sur la face gauche du piston 29 du cylindre d'application C. Ce piston se dĂ©place vers la gauche entraĂźnant avec lui le tiroir 36. De ce fait, la conduite 12 est mise en communication avec l'atmosphĂšre. Position VI du robinet R. Freinage Ă l'action rapide du train entier. La figure 808 montre que, placĂ© dans la position VI, le robinet R fait communiquer le rĂ©servoir de manĆuvre u, la conduite gĂ©nĂ©rale 7, les deux faces du piston Ă©galisateur P avec l'atmosphĂšre ; la conduite principale 2 avec la conduite 10 de la valve d'accĂ©lĂ©ration q ; la conduite principale 2 avec la conduite d'application 8. Dans ces conditions 1. La conduite gĂ©nĂ©rale 7 communiquant avec l'atmosphĂšre, une brusque chute de pression se produit dans cette conduite. Cette chute de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 est encore accentuĂ©e par l'action de la valve accĂ©lĂ©ratrice q qui, Ă ce moment, se soulĂšve sous la pression de l'air du rĂ©servoir principal et laisse Ă©chapper de la conduite gĂ©nĂ©rale une quantitĂ© d'air supplĂ©mentaire. Fig. 808. - Robinet R du frein automatiquePosition VISerrage des freins du train entier Ă l'action rapide. Cette forte chute de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 se propage dans la chambre 13 de la triple valve TV, le piston 17 se dĂ©place brusquement vers la droite jusqu'Ă fond de course, en comprimant cette fois le ressort de graduation 15. Eu mĂȘme temps, le tiroir Ă©galisateur 22 est entraĂźnĂ©, Ă©galement Ă fond de course, par la butĂ©e 20 de la tige de distribution 19 du piston 17. Il s'ensuit que le tiroir Ă©galisateur 22 dĂ©masque la lumiĂšre qui, dans la glace de la triple valve TV, donne accĂšs Ă la chambre rĂ©ceptrice 26 du cylindre d'application C. La chambre de pression m et la chambre rĂ©ceptrice 26 sont dĂšs lors mises Ă peu prĂšs instantanĂ©ment en communication entre elles. Mais, par suite de la petitesse du volume de la chambre rĂ©ceptrice 26, comparĂ© au volume de la chambre de pression m, la pression dans la chambre rĂ©ceptrice 26 s'Ă©lĂšve immĂ©diatement jusqu'Ă devenir, Ă peu de chose prĂšs, comparable Ă celle dans la chambre de pression m. De ce chef, le piston d'application 29 se dĂ©place rapidement vers la droite, en comprimant le ressort de rappel 33 et en entraĂźnant le tiroir d'admission 34. DĂšs lors, celui-ci dĂ©couvre la lumiĂšre d'admission dans la glace 35 de l'antichambre 27, de sorte que l'air du rĂ©servoir principal pĂ©nĂštre dans la chambre 28 du cylindre d'application, d'oĂč il passe dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender fig. 808. 2. Remarquons que l'air du rĂ©servoir principal, admis par le robinet R dans la conduite d'application 8, pĂ©nĂštre Ă©galement dans la chambre rĂ©ceptrice 26 du cylindre d'application. Il s'ensuit que, mĂȘme dans un cas fortuit d'un non fonctionnement de la triple valve TV, les cylindres de frein de la locomotive et du tender sont nĂ©anmoins alimentĂ©s par l'air du rĂ©servoir principal. La chute brusque de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 provoque naturellement aussi le fonctionnement des triples valves T1, T2... de la rame remorquĂ©e dont les freins se serrent. Fig. 809. - Robinet R du frein automatiqueRĂŽle de la soupape de sĂ»retĂ© ZAprĂšs un serrage Ă l'action rapide position VI et remise du robinet R dans la position normale position IV, la soupape de sĂ»retĂ© z, rĂ©glĂ©e Ă 3,5 kg/cm2, ramĂšne automatiquement la pression d'air dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender Ă la pression normale 3,5 kg/cmÂČ.Retour du piston 29 dans sa position moyenne. Quel est le rĂŽle de la soupape de sĂ»retĂ© z ? fig. 809. Lors d'un freinage Ă l'action rapide, la chambre rĂ©ceptrice 26 est alimentĂ©e directement par l'air du rĂ©servoir principal, la pression d'air atteint ainsi une valeur supĂ©rieure de 30 % Ă la pression normale de 3,5 kg/cmÂČ d'un serrage graduĂ© Ă l'action ordinaire. Il en rĂ©sulte que la pression d'air dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender atteindra Ă©galement une valeur supĂ©rieure de 30 % Ă la pression normale. Lorsque la poignĂ©e du robinet R est remise Ă la position neutre, la pression dans la chambre rĂ©ceptrice 26 est ramenĂ©e Ă la pression normale par l'Ă©chappement d'air qui se produit par la soupape z, rĂ©glĂ©e Ă 3,5 kg/cmÂČ. Automatiquement, la pression d'air dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender est ramenĂ©e Ă la pression normale, soit 3,5 kg/cmÂČ par le dĂ©placement du piston 29, qui met momentanĂ©ment la chambre 28 en communication avec l'atmosphĂšre. Remarque. - Lorsque l'Ă©quilibre des pressions s'est rĂ©tabli de chaque cĂŽtĂ© du piston 29, celui-ci, sollicitĂ© par le ressort de rappel 33, revient dans sa position moyenne fig. 809. Quel est le rĂŽle de la valve q de propagation de l'action rapide ? La brusque chute de pression, survenant dans la conduite gĂ©nĂ©rale 7 lors du freinage Ă l'action rapide position VI du robinet R, provoque Ă©galement le fonctionnement automatique de la valve de propagation de l'action rapide q, montĂ©e sur la conduite gĂ©nĂ©rale 7. Son rĂŽle est d'accĂ©lĂ©rer la chute de pression dans la conduite gĂ©nĂ©rale. Ce rĂŽle est comparable Ă celui de la triple valve Ă action rapide des tenders Ă©quipĂ©s au frein Westinghouse automatique habituel. B. - ManĆuvre du frein indĂ©pendant 1. Robinet de manĆuvre r du frein indĂ©pendant. Le frein indĂ©pendant n'intĂ©resse que la locomotive et le tender ; c'est un frein direct. Le robinet r du frein indĂ©pendant est comparable au robinet du frein direct voir page 681, mais sa manĆuvre est combinĂ©e avec celle du frein Westinghouse automatique habituel. La poignĂ©e du robinet indĂ©pendant r peut occuper cinq positions 1e position. - Desserrage des freins de la locomotive et du tender fig. 811. 2e position. - Marche normale fig. 801. 3e position. - Position neutre ou d'isolement fig. 813. 4e position. - Serrage modĂ©rĂ© des freins de la locomotive et du tender fig. 810. 5e position. - Serrage Ă©nergique de ces mĂȘmes freins fig. 812. a AprĂšs que le machiniste a serrĂ© graduellement Ă l'action ordinaire les freins du train entier position V du robinet R, page 701 et, tout en maintenant le robinet R du frein automatique dans la position neutre position IV, page 703, le machiniste peut, par une manĆuvre complĂ©mentaire du robinet indĂ©pendant ou bien superposer au freinage du train entier un serrage modĂ©rĂ© des freins de la locomotive et du tender, ou plus exactement renforcer le freinage des freins de la locomotive et du tender, puisqu'ils sont dĂ©jĂ serrĂ©s Ă l'action ordinaire fig. 810. ou bien provoquer un desserrage des freins de la loco-motive et du tender fig. 811. Etant entendu cependant qu'il est prĂ©fĂ©rable de desserrer en premier lieu les freins de la rame remorquĂ©e et, en second lieu, les freins de la locomotive et du tender. Examinons d'abord les deux cas repris aux 1° et 2° ci-dessus. Fig. 810. - Robinet indĂ©pendant rPosition 4Serrage modĂ©rĂ© des freins de la locomotive et du du freinage de la locomotive et du tender. 1° Position 4 du robinet indĂ©pendant r. Renforcement du serrage des freins de la locomotive et du tender. Comme le montre la figure 810, lorsque le robinet indĂ©pendant r est dans la position 4, il Ă©tablit une communication Ă travers une section Ă©tranglĂ©e entre la conduite 3 de la valve d'alimentation j et la conduite d'application 8, il s'ensuit que l'air dĂ©bitĂ© arrive Ă pression rĂ©duite dans la chambre rĂ©ceptrice 26 du cylindre d'application C. Or, Ă ce moment, le piston d'application 29 occupe sa position moyenne puisque le robinet R est dans sa position neutre, position IV fig. 804, page 704. Sous l'effet de l'Ă©lĂ©vation de pression dans la chambre 26, le piston d'application 29 se dĂ©place lentement vers la droite, en comprimant le ressort de rappel 33, jusqu'Ă venir en contact avec le tiroir d'Ă©chappement 36. Cependant, celui-ci n'est pas entraĂźnĂ© Ă cause de la rĂ©sistance au glissement qu'il oppose par suite de la pression du ressort qui l'appuie sur sa glace. Par contre, le tiroir d'admission 34, solidaire de la tige 31 du piston, dĂ©couvre lĂ©gĂšrement la lumiĂšre d'admission dans la glace de l'antichambre 27, ce qui permet Ă l'air du rĂ©servoir principal de pĂ©nĂ©trer dans la chambre de distribution 28 du cylindre d'application C et, de lĂ , dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender, Ă la maniĂšre d'un frein direct. L'action de l'air du rĂ©servoir principal vient se superposer Ă celle de l'air qui y a dĂ©jĂ Ă©tĂ© admis lors du freinage Ă l'action ordinaire par la manĆuvre du robinet R, avant que celui-ci ait Ă©tĂ© remis dans sa position neutre. Fig. 811. - Robinet indĂ©pendant rPosition 1Desserrage des seuls freins de la locomotive et du tender. 2° Position 1 du robinet indĂ©pendant r. Desserrage des seuls freins de la locomotive et du tender fig. 811. Dans la position 1, le robinet indĂ©pendant r met en communication directe avec l'atmosphĂšre la conduite d'application 8 des freins de la locomotive et du tender. Il en rĂ©sulte que l'air de la chambre rĂ©ceptrice 26 s'Ă©chappe Ă l'atmosphĂšre et cette chambre se vide. A ce moment, par suite de la position neutre du robinet R fig. 804, page 704, le piston d'application 29 occupe sa position moyenne et une certaine pression rĂšgne dans la chambre de distribution 28 du cylindre d'application, Ă droite du piston d'application 29. Sous l'effet de la rupture brusque d'Ă©quilibre des pressions sur les deux faces du piston d'application 29, celui-ci se dĂ©place vers la gauche, Ă fond de course, en entraĂźnant le tiroir d'Ă©chappement 36, celui-ci dĂ©couvre la lumiĂšre d'Ă©chappement dans la glace 37 du cylindre d'application, il s'ensuit que l'air des cylindres de frein de la locomotive et du tender s'Ă©chappe Ă l'atmosphĂšre et ces freins se desserrent. Remarque. - En mĂȘme temps, le robinet indĂ©pendant r relie Ă l'atmosphĂšre la conduite 3 de la valve d'alimentation j, ce qui provoque le sifflement qui avertit le machiniste. Fig. 812. - Robinet indĂ©pendant rPosition 5Serrage Ă©nergique des freins de la locomotive et du tender. b Serrage des seuls freins de la locomotive et du tender. Lorsqu'une locomotive circule haut-le-pied ou lorsqu'elle remorque une rame, le machiniste peut provoquer un ralentissement Ă©nergique par la seule manĆuvre du robinet indĂ©pendant r agissant sur les seuls freins de la locomotive et du tender, le robinet R du frein automatique Ă©tant maintenu dans la position de marche. En effet 3° Position 5 du robinet indĂ©pendant r. Dans la position 5 fig. 812, le robinet r Ă©tablit une communication Ă grand dĂ©bit entre la conduite 3 de la valve d'alimentation j, la conduite d'application 8 et la chambre rĂ©ceptrice 26. A ce moment, le piston d'application 29 se trouve Ă fond de course Ă gauche et ne subit aucune pression du cĂŽtĂ© de la chambre de distribution 28 du cylindre d'application, le robinet R du frein automatique Ă©tant dans la position normale de marche fig. 802, page 700. Sous l'effet de la forte Ă©lĂ©vation de pression survenant dans la chambre rĂ©ceptrice 26, le piston d'application 29 se dĂ©place brusquement vers la droite jusqu'Ă fond de course, en comprimant le ressort de rappel 33. Le tiroir d'admission 34 dĂ©couvre ainsi la lumiĂšre d'admission dans la glace 35 de l'antichambre 27, il s'ensuit que l'air du rĂ©servoir principal afflue par la chambre de distribution 28 du cylindre d'application vers les cylindres de frein de la locomotive et du tender qui se serrent, tout comme dans un frein direct. Fig. 813. - Robinet indĂ©pendant rPosition 3Position neutre ou d'isolementMaintien du serrage des seuls freins de la locomotive et du tender. 4° Position 3 position neutre du robinet indĂ©pendant r. Maintien de la pression acquise dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender. Dans cette position 3 fig. 813, le robinet indĂ©pendant r coupe toutes les communications entre les diverses tuyauteries qui aboutissent Ă ce robinet. Dans ces conditions, un Ă©quilibre des pressions s'Ă©tablit, Ă un moment donnĂ©, sur les deux faces du piston d'application 29. Ce dernier, poussĂ© par le ressort de rappel 33, reprend dĂšs lors sa position moyenne, de sorte que le tiroir d'admission 34 referme la lumiĂšre d'admission, tandis que le tiroir d'Ă©chappement 36 continue Ă isoler de l'atmosphĂšre les cylindres de frein de la locomotive et du tender qui, de ce fait, restent serrĂ©s. 5° Position 2 du robinet indĂ©pendant r. C'est la position de marche du robinet indĂ©pendant r fig. 801. La poignĂ©e est laissĂ©e dans cette position lorsque l'on ne fait pas usage du robinet indĂ©pendant r, c'est-Ă -dire lorsque l'on freine au moyen du robinet R du frein automatique. C'est la position dans laquelle est maintenu le robinet indĂ©pendant r pour toutes les positions du frein automatique R. Double traction. AussitĂŽt aprĂšs accouplement de la locomotive qui a la desserte du frein la locomotive de tĂȘte, le machiniste de la locomotive qui n'a pas la desserte du frein la deuxiĂšme locomotive doit fermer le robinet d'isolement v de la conduite gĂ©nĂ©rale 7 placĂ© sur la conduite gĂ©nĂ©rale 7, sous le robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice R. placer la poignĂ©e du robinet Ă dĂ©charge Ă©galisatrice R et celle du robinet indĂ©pendant r dans la position normale de marche position II pour le robinet R, position 2 pour le robinet r. Le frein automatique de la locomotive qui n'a pas la desserte du frein se trouve ainsi placĂ© dans les mĂȘmes conditions de fonctionnement que les freins de la rame remorquĂ©e. Remarque I. - Si, Ă un moment donnĂ©, le machiniste d'une locomotive qui n'a pas la desserte du frein, juge nĂ©cessaire de desserrer les freins de sa locomotive, indĂ©pendamment de ceux du restant du train, il peut le faire en utilisant son robinet indĂ©pendant r. Dans ce cas, il suffĂźt, en effet, de placer la poignĂ©e du robinet indĂ©pendant dans la position de desserrage position 1, ce qui met la conduite d'application 8 en communication avec l'atmosphĂšre. Remarque II - AussitĂŽt aprĂšs le dĂ©couplement de la locomotive qui a la desserte du frein la locomotive de tĂȘte, le machiniste de la locomotive qui n'a pas la desserte du frein la deuxiĂšme locomotive, doit rouvrir le robinet d'isolement v de la conduite gĂ©nĂ©rale 7. *** Robinet d'isolement y et soupape râ. - En cas d'avarie de la pompe Ă air de la locomotive en deuxiĂšme position, il s'agit d'alimenter le rĂ©servoir principal pour assurer le freinage de cette locomotive et de son tender. Cette manĆuvre est possible en ouvrant le robinet y. Le rĂ©servoir principal est alors alimentĂ© Ă la pression de 5 kg/cmÂČ par la conduite gĂ©nĂ©rale 7 et la soupape râ. Lors du freinage, c'est-Ă -dire dans le cas de la vidange partielle ou totale de la conduite gĂ©nĂ©rale, la soupape r' isole le rĂ©servoir principal qui, lui, alimente le distributeur et, par lĂ , les freins de la locomotive et du tender. *** Remarques. 1. La conduite gĂ©nĂ©rale 7 relie le robinet du mĂ©canicien automatique R au distributeur cylindre d'application C, triple valve TV, chambre d'application n et chambre de pression m, Ă toutes les triples valves habituelles de la rame T1, T2..., Ă la valve q. 2. La conduite de freinage 12 relie le distributeur aux cylindres de frein de la locomotive et du tender. La conduite de desserrage du distributeur 9 relie le cylindre d'application C au robinet du mĂ©canicien R en passant par le robinet indĂ©pendant r. La conduite d'application 8 relie le cylindre d'application C du distributeur aux deux robinets R et r. Chambres d'application m et n. - La chambre d'application n a pour but d'augmenter la capacitĂ© de la chambre 26, de maniĂšre Ă rendre celle-ci moins sensible aux modifications de la pression. Sauf Ă la position VI du robinet R, la chambre n est toujours en communication avec la chambre rĂ©ceptrice 26. La chambre de pression m fait office de rĂ©servoir auxiliaire et son volume est Ă©tabli en consĂ©quence. Distributeur. - Le distributeur est commandĂ© indiffĂ©remment par le robinet automatique R ou par le robinet indĂ©pendant r. Dans les deux cas Le distributeur envoie directement dans les cylindres de frein de la locomotive et du tender, au moyen d'un tiroir d'admission, l'air comprimĂ© emmagasinĂ© dans le rĂ©servoir principal serrage du frein automatique ou du frein indĂ©pendant. Le distributeur maintient constante la pression dans ces cylindres en lui laissant la valeur obtenue par la manĆuvre de l'un quelconque des deux robinets. Le distributeur met les cylindres de frein de la locomotive et du tender Ă l'Ă©chappement desserrage du frein. Maintien de la pression aux cylindres de frein. - Remarquons que le piston d'application 29 reçoit sur l'une de ses faces la pression qui a Ă©tĂ© assurĂ©e par la manĆuvre d'un quelconque des deux robinets R ou r sur son autre face s'exerce la pression de l'air aux cylindres de frein. Quand ces pressions s'Ă©quilibrent, le piston d'application 29 reste immobile, maintenant fermĂ©s les tiroirs d'admission et d'Ă©chappement. Si ces pressions sont inĂ©gales, le piston d'application 29 se dĂ©place et provoque, suivant les circonstances, l'ouverture soit du tiroir d'admission, soit du tiroir d'Ă©chappement ; la pression aux cylindres s'Ă©lĂšve ou s'abaisse jusqu'Ă ce qu'elle ait atteint la mĂȘme valeur que celle qui rĂšgne dans la chambre d'application 26. RĂ©sumĂ©. Sur une locomotive munie de l'Ă©quipement ET, le machiniste peut exĂ©cuter Ă volontĂ© le serrage et le desserrage des seuls freins de la locomotive et du tender ; le serrage simultanĂ© des freins de la locomotive, du tender et de la rame, c'est-Ă -dire du train serrage des freins pouvant ĂȘtre fait graduellement sur le train entier. le desserrage successif des freins de la rame, de la locomotive et du tender, dans l'ordre indiquĂ©. Le desserrage des freins ne peut ĂȘtre graduĂ© que sur la locomotive et le tender seulement modĂ©rabilitĂ© au desserrage. CHAPITRE IVPARTICULARITĂSqui distinguent le frein continu automatique appliquĂ© aux trains de marchandises 1. Conduite blanche. Dans un train de marchandises, il n'est pas nĂ©cessaire que tous les wagons soient freinĂ©s, cela dĂ©pend du profil des voies. Il suffit qu'un certain nombre de wagons soient Ă©quipĂ©s du frein complet c'est-Ă -dire soient pourvus d'un cylindre de frein, d'un rĂ©servoir auxiliaire et d'une triple valve ; les autres wagons ne possĂšdent que la conduite gĂ©nĂ©rale note 729 indispensable pour assurer la continuitĂ© du frein d'un bout Ă l'autre du train. A la 50 % des wagons seulement sont Ă©quipĂ©s du frein complet. 2. Freinage de la tare seule. - Freinage de la tare et de la charge. L'Ă©quipement des wagons munis du frein complet prĂ©sente deux variantes 1 Les wagons dont l'Ă©quipement est prĂ©vu pour freiner la tare seule du wagon, que le wagon soit vide ou qu'il soit partiellement chargĂ©. 2 Les wagons pour lesquels deux rĂ©gimes de freinage sont prĂ©vus selon que le wagon est vide ou chargĂ©. Pour cela, l'Ă©quipement de frein est agencĂ© de telle maniĂšre que l'on puisse freiner la tare seule quand le wagon est vide ou quand son chargement n'atteint pas un certain taux ou bien que l'on puisse freiner la charge en plus de la tare quand le chargement du wagon atteint ou dĂ©passe le taux prĂ©vu. Les wagons Ă©quipĂ©s pour freiner Ă volontĂ© la tare seule ou bien la tare plus le chargement, portent sous chacun des longerons du wagon, une poignĂ©e appelĂ©e inverseur, qui actionne un axe horizontal en relation avec la triple valve fig. 814 et 815. La poignĂ©e de l'inverseur inclinĂ©e Ă gauche position vide correspond au freinage de la tare seule ; quand elle est inclinĂ©e Ă droite position chargĂ©, elle correspond au freinage de la tare et du chargement. A 1er rĂ©gime Freinage de la tare seule. Dans ce cas, le serrage des freins s'opĂšre en deux phases Une premiĂšre phase pendant laquelle l'air comprimĂ© du rĂ©servoir auxiliaire entre rapidement dans le cylindre de frein Ă l'intervention de la triple valve triple valve Lu I-II. En procĂ©dant ainsi, on effectue un premier freinage qui limite la pression sur les sabots de frein Ă 20 % au plus de la pression maximum ; ce freinage est destinĂ© Ă appliquer rapidement les sabots sur les bandages. Une deuxiĂšme phase pendant laquelle l'effort de freinage se dĂ©veloppe lentement, l'arrivĂ©e de l'air comprimĂ© dans le cylindre de frein est ralentie jusqu'Ă atteindre nĂ©anmoins le serrage maximum du frein. Celui-ci est rĂ©alisĂ© en 25 Ă 60 secondes selon que la course du piston du cylindre de frein est minimum ou maximum, la moyenne est de 40 secondes. On procĂšde de cette maniĂšre pour Ă©viter que des rĂ©actions se produisent dans les attelages en cas de freinage trĂšs rapide de wagons inĂ©galement freinĂ©s wagons vides, wagons chargĂ©s, wagons freinĂ©s inĂ©galement rĂ©partis dans le train, courses inĂ©gales du piston des cylindres de frein. Les wagons freinĂ©s Ă la tare seule voir 1° page 729 ne sont naturellement pas munis d'inverseur. B 2me rĂ©gime Freinage de la tare et de la charge. Le fonctionnement est le mĂȘme que dans le cas de la tare seule, mais, par suite de la position renversĂ©e de l'inverseur, pendant la seconde phase, l'air comprimĂ© est admis dans un second cylindre de frein. L'intervention de ce second cylindre sur la timonerie du frein permet d'augmenter la pression des sabots de frein sur les bandages des roues. Remarque I. - On ne freine jamais la totalitĂ© de la tare ni la totalitĂ© de la charge pour Ă©viter le calage des roues. Remarque II. - Pour le matĂ©riel Ă voyageurs, le freinage est basĂ© sur la tare. 3. ModĂ©rabilitĂ© au desserrage. Dispositif Plaine-Montagne. Le frein Westinghouse n'est pas modĂ©rahle au desserrage, cela ne prĂ©sente aucun inconvĂ©nient pour le rĂ©seau belge dont les sections de lignes en forte pente ne sont pas trĂšs longues note 731. Mais les wagons belges sont appelĂ©s Ă circuler sur les rĂ©seaux Ă©trangers dont certains prĂ©sentent des pentes trĂšs fortes et trĂšs longues, il est alors nĂ©cessaire de remĂ©dier au manque de modĂ©rabilitĂ© du frein Westinghouse automatique. C'est pourquoi on a imaginĂ© le dispositif Plaine-Montagne», qui a pour effet de retarder considĂ©rablement le desserrage des freins sur les lignes fortement accidentĂ©es. En plaine et sur les lignes en pentes infĂ©rieures ou Ă©gales Ă 20 mm/m, le desserrage des freins, c'est-Ă -dire l'Ă©vacuation de l'air comprimĂ© du cylindre de frein se fait par deux orifices Ă l'intervention de la triple valve, tandis que, en montagne pentes supĂ©rieures Ă 20 mm/m, il n'y a plus qu'un seul orifice d'Ă©vacuation de l'air comprimĂ© du cylindre de frein, d'oĂč retardement du desserrage. Avec la poignĂ©e sur Plaine», les sabots de frein sont dĂ©collĂ©s lors du desserrage aprĂšs au moins 25 secondes et au plus aprĂšs 60 secondes temps moyen 40 secondes, tandis que, avec la poignĂ©e sur Montagne», ces temps sont respectivement de 45 et 110 secondes temps moyen 80 secondes. Une poignĂ©e horizontale, visible sur les figures 814 et 815, est placĂ©e sous le longeron et commande le dispositif de retardement de l'Ă©chappement appliquĂ© Ă la triple valve. Il faut tirer la poignĂ©e Ă soi pour placer l'Ă©chappement dans la position Montagne» ; il faut la repousser pour rĂ©tablir l'Ă©chappement Plaine». Lorsque la poignĂ©e est dans sa position normale, la lettre P Plaine est visible au-dessus de la poignĂ©e. Dans la position Montagne», un voyant, portant la lettre M, vient recouvrir la lettre P. Il suit, de ce qui prĂ©cĂšde, qu'en Belgique, la poignĂ©e est placĂ©e en permanence sur la position Plaine» note 732_1. 4. Dispositif vide-chargĂ© SAB note 732_2. Dans ce systĂšme, les cylindres de frein supplĂ©mentaires pour le freinage de la charge sont supprimĂ©s. Les balanciers horizontaux de la timonerie centrale sont reliĂ©s entre eux par deux bielles intermĂ©diaires, pourvues l'une et l'autre d'une boutonniĂšre allongĂ©e qui permet de modifier les amplifications de la timonerie, selon qu'il s'agit de freiner la tare seule ou de freiner la tare plus la charge. Le passage d'une amplification Ă l'autre se fait par le dĂ©placement d'une came et cela, en manĆuvrant dans un sens ou dans l'autre la poignĂ©e de l'inverseur habituel vide-chargĂ©. Pour le freinage de la tare plus la charge, la came est disposĂ©e obliquement et la force est transmise du cylindre de frein aux sabots par la bielle qui donne l'amplification la plus forte. Pour le freinage de la tare seule, la transmission de la force se produit par l'intermĂ©diaire de l'autre bielle, c'est-Ă -dire par celle qui donne l'amplification la plus rĂ©duite. Le dispositif vide-chargĂ© SAB est appliquĂ© aux wagons commandĂ©s en 1947 par la wagons tombereaux de 25 tonnes et wagons fermĂ©s de 20 tonnes. 5. Dispositif autocontinu SAB type AC rĂ©alisant le freinage proportionnel Ă la charge. Ce systĂšme remplace le dispositif habituel vide-chargé» il fonctionne automatiquement. Il comporte essentiellement un groupe amplificateur construit de telle maniĂšre qu'il permet de faire varier le rapport d'amplification de la timonerie depuis la valeur correspondant au freinage de la tare jusqu'Ă celle correspondant au freinage de la charge. Fonctionnement. La figure 816 reprĂ©sente schĂ©matiquement le montage sur un wagon. Le piston du cylindre de frein 1 attaque l'extrĂ©mitĂ© a d'un levier 19. L'autre extrĂ©mitĂ© b du levier 19 est reliĂ©e par une bielle de traction 5 aux balanciers centraux 6 accouplĂ©s de la maniĂšre habituelle aux timoneries des essieux. D'autre part, quand la lige du piston avance vers la droite, le levier 19 prend appui, Ă un moment donnĂ©, sur la piĂšce 30 mobile le long de la paroi d'appui P. DĂšs ce moment, le levier 19 se transforme en balancier pivotant autour de la piĂšce 30. Il est clair que la position de la butĂ©e mobile 30 dĂ©terminera l'amplification du levier 19 et, par consĂ©quent, l'effort de freinage transmis aux sabots. Pour rendre la position de la butĂ©e 30 dĂ©pendante du poids sous charge du wagon, on a recours Ă une lame 42 formant ressort calibrĂ©. Fig. 816 Fig. 817Dispositif autocontinu SAB rĂ©alisant le freinage proportionnel Ă la charge. Cette lame est soumise Ă la tension de deux tringles 14 reliĂ©es chacune, du cĂŽtĂ© des extrĂ©mitĂ©s du wagon, Ă un appareillage de bascule uniquement influencĂ© par la charge qui repose sur l'une des extrĂ©mitĂ©s des ressorts de suspension R et cela, indĂ©pendamment de leur affaissement Ă©lastique ou permanent. La tension de chacune des tringles 14 et, par consĂ©quent, celle de la lame 42, est donc fonction de cette charge. Quand, sous l'effet d'une charge plus Ă©levĂ©e, le ressort R flĂ©chit, le chĂąssis s'affaisse et le levier coudĂ© cd, solidaire de la tringle 14, prend la position oblique reprĂ©sentĂ©e figure 817, la tringle 14 est tirĂ©e vers la droite ainsi que la lame 42, dont la hauteur de flĂšche diminue. De mĂȘme, une diminution de la charge entraĂźne une augmentation de la hauteur de flĂšche de la lame qui a tendance Ă reprendre sa courbe primitive. Cette hauteur de flĂšche, dĂ©pendante du poids du wagon chargĂ©, dĂ©termine la position de la butĂ©e mobile 30, c'est-Ă -dire le rapport d'amplification de la timonerie de frein ; ce rapport est donc, Ă tout moment, fonction du poids du wagon chargĂ©. Le dispositif autocontinu SAB est appliquĂ© Ă 100 wagons fermĂ©s de 20 tonnes commandĂ©s par la en 1947. CHAPITRE VFREINS A VIDE 1. Frein Ă vide continu et direct. ConsidĂ©rons un cylindre dĂ©formable C constituĂ©, par exemple, de deux plateaux en acier 1 el 2, rĂ©unis par une membrane en cuir plissĂ©e en forme d'accordĂ©on fig. 818. Fixons le plateau supĂ©rieur au chĂąssis d'un vĂ©hicule et relions la timonerie du frein au plateau infĂ©rieur. Si, au moyen d'un Ă©jecteur, nous faisons le vide dans ce cylindre, le plateau infĂ©rieur 2, soumis Ă la pression atmosphĂ©rique extĂ©rieure viendra se coller contre le plateau supĂ©rieur, la timonerie sera entraĂźnĂ©e par le plateau et les sabots de frein s'appliqueront contre les bandages des roues. Fig. 818. - Principe du frein Ă vide. Si nous laissons rentrer l'air dans le cylindre de frein, le plateau infĂ©rieur 2, sollicitĂ© par son poids et celui de sa tige, redescendra et les freins se lĂącheront. Dans un frein de ce genre, la pression motrice est donc la pression atmosphĂ©rique, elle agira avec d'autant plus de force que le vide produit dans le cylindre aura Ă©tĂ© poussĂ© plus loin. Nous pouvons concevoir un cylindre de frein de ce genre, montĂ© sur chaque vĂ©hicule d'un train fig. 819, chaque cylindre Ă©tant en communication par son tuyau t avec une conduite gĂ©nĂ©rale, la conduite gĂ©nĂ©rale aboutissant Ă un Ă©jecteur montĂ© sur la locomotive ; nous aurons ainsi rĂ©alisĂ© un frein continu Ă vide, c'est sous cette forme qu'il fut construit pour la premiĂšre fois par Smith en 1872. Ce frein est-il automatique ? Non, puisque le desserrage correspond Ă une rentrĂ©e d'air ; lorsqu'une rupture d'attelage se produit, l'air rentre dans la conduite gĂ©nĂ©rale et les freins se lĂąchent s'ils sont appliquĂ©s Ă ce moment ; ils ne se serrent pas s'ils sont lĂąchĂ©s ; c'est un frein direct, le vide Ă©tant produit au moment de servir. Plus tard, le frein Smith fut modifiĂ© par Hardy. Fig. 819Frein Ă vide continu et direct, non automatique. Ce frein Ă vide, tout comme le frein direct Ă air comprimĂ©, est modĂ©rable tant au serrage qu'au desserrage. En effet, au serrage, en augmentant graduellement le vide dans la conduite gĂ©nĂ©rale, on augmentera Ă volontĂ©, depuis zĂ©ro jusqu'au maximum, la pression sur les blocs de frein. En sens inverse, au desserrage, en laissant rentrer l'air en plus ou moins grande quantitĂ© dans la conduite gĂ©nĂ©rale, les freins se desserreront au degrĂ© dĂ©sirĂ©. 2. Frein Ă vide continu et automatique. Pour rĂ©aliser l'automaticitĂ©, il fallait que le vide existĂąt Ă l'Ă©tat permanent sur chaque vĂ©hicule et par consĂ©quent, il fallait pourvoir chaque vĂ©hicule d'un rĂ©servoir de vide, c'est ce que fit, vers 1880, la Compagnie du frein Ă vide». En principe, le frein Ă vide automatique Clayton» est construit comme suit Un grand rĂ©servoir AB fig. 820, constitue le rĂ©servoir de vide, il renferme le cylindre de frein, ouvert par le dessus et dans lequel se dĂ©place un piston P dont la tige commande la timonerie. Le rĂ©servoir de vide et le cylindre de frein communiquent avec la conduite gĂ©nĂ©rale par les conduits a et b. DĂšs lors, si un Ă©jecteur, placĂ© sur la locomotive, aspire l'air de la conduite gĂ©nĂ©rale, le vide se fait en mĂȘme temps dans le rĂ©servoir de vide, au-dessus et au-dessous du piston du cylindre de frein. Le piston, en Ă©quilibre de pression sur ses deux faces, descend en vertu de son propre poids et les freins sont lĂąchĂ©s. Une soupape s, placĂ©e sur le conduit a, permet la sortie de l'air du rĂ©servoir de vide mais n'y permet pas sa rentrĂ©e. Il s'ensuit que, pour serrer les freins, il suffĂźt de laisser rentrer l'air extĂ©rieur dans la conduite gĂ©nĂ©rale, cet air, repoussant la soupape s sur son siĂšge, ne peut passer dans le rĂ©servoir de vide, mais il pĂ©nĂštre librement sous le piston par le conduit b fig. 821, le piston, soulevĂ© par la pression atmosphĂ©rique, entraĂźne la timonerie et les freins se serrent. Survienne une rupture d'attelage, l'air atmosphĂ©rique rentre dans les deux tronçons de la conduite gĂ©nĂ©rale, les deux parties du train se bloquent et restent sur place. Les freins se serreraient de mĂȘme en cas de rentrĂ©es d'air par la conduite gĂ©nĂ©rale ou par le bourrage de tige du piston. L'automaticitĂ© est donc bien assurĂ©e. Le vide rĂ©alisĂ© varie entre 45 et 50 centimĂštres de mercure alors que le vide absolu correspond Ă 76 centimĂštres de mercure. 3. Frein Ă vide automatique Ă action rapide. Le frein Ă vide automatique dĂ©crit ci-dessus a Ă©tĂ© perfectionnĂ© par l'adoption d'une valve Ă action rapide. Lors d'une rentrĂ©e d'air importante dans la conduite gĂ©nĂ©rale, ce qui se produit dans le cas d'un serrage d'urgence, les valves Ă action rapide fonctionnent et mettent tous les cylindres de frein directement en communication avec l'atmosphĂšre. 4. ModĂ©rabilitĂ©. A la diffĂ©rence du frein Westinghouse automatique qui n'est modĂ©rable qu'au serrage, le frein Ă vide automatique est modĂ©rable tant au desserrage qu'au serrage. On peut, en effet, quand les freins sont appliquĂ©s, faire le vide graduellement et partant desserrer les freins graduellement. En outre, on peut aprĂšs un lĂ©ger desserrage, refaire immĂ©diatement un serrage modĂ©rĂ© ou d'urgence, sans qu'il soit besoin de le desserrer complĂštement. Ce sont lĂ deux des avantages principaux du frein Ă vide. Remarque. - Avec le frein Ă vide, le vide produit ne dĂ©passe guĂšre 52 centimĂštres de mercure, ce qui correspond Ă une pression motrice de gr par cmÂČ, alors que la pression dans le rĂ©servoir auxiliaire du frein Ă air comprimĂ© peut atteindre 5 kg/cmÂČ. Il s'ensuit que, toutes choses Ă©gales, le diamĂštre du piston du cylindre du frein Ă vide doit ĂȘtre beaucoup plus grand. Il peut en rĂ©sulter des difficultĂ©s d'installation, surtout sur les locomotives. Le frein Ă vide possĂšde une vitesse de propagation supĂ©rieure Ă celle du frein Ă air comprimĂ©. L'air rarĂ©fiĂ© Ă©tant moins dense que l'air comprimĂ©, la vitesse de propagation du freinage est d'environ 306 mĂštres par seconde dans les conduites du frein Ă vide automatique Ă action rapide et de 150 mĂštres par seconde seulement dans le cas du frein Ă air comprimĂ© Ă action rapide. CHAPITRE VIFREIN A CONTRE-VAPEUR Avant l'application, en 1933, du frein automatique Ă air comprimĂ© aux trains de marchandises, la contre-vapeur Ă©tait couramment utilisĂ©e sur les locomotives Ă marchandises pour Ă©viter l'emballement des trains sur les longues pentes, telles que celles de la ligne du Luxembourg. Son emploi rĂ©gulier exigeait alors certaines prĂ©cautions tant pour Ă©viter les avaries aux pistons, aux cylindres et aux couvercles des cylindres que pour obtenir un diagramme» rĂ©sistant satisfaisant. Remarquons que la contre-vapeur Ă©tait limitĂ©e au seul pouvoir adhĂ©rent des essieux moteurs et accouplĂ©s de la locomotive, alors que le frein continu peut agir sur tous les essieux de la locomotive, du tender et des wagons qui sont Ă©quipĂ©s au frein complet cylindre de frein, rĂ©servoir auxiliaire et triple valve. ConsidĂ©rĂ©e isolĂ©ment comme moyen de freinage, l'action de la contre-vapeur pouvait ĂȘtre rĂ©glĂ©e Ă volontĂ©, elle constituait donc un frein d'une modĂ©rabllitĂ© complĂšte. Marche Ă contre-vapeur. Si, la machine Ă©tant poussĂ©e en avant par le train lancĂ© Ă une certaine vitesse, le machiniste renverse le levier de changement de marche, les Ă©lĂ©ments de la distribution et le mouvement des tiroirs sont identiques Ă ce qu'ils seraient si la machine marchait en arriĂšre ; nous devons donc considĂ©rer que, seul, le mouvement du piston continue Ă correspondre Ă la marche en avant et, par consĂ©quent, lire le diagramme fig. 822 en sens contraire. Au lieu de considĂ©rer le parcours ABGDHA, nous envisagerons les pĂ©riodes successives ABCDEFA. Pendant la pĂ©riode A F, qui correspondait Ă l'avance Ă l'admission en marche directe, la vapeur admise presse sur le piston de façon Ă accĂ©lĂ©rer le mouvement. Cette phase ne dure pas longtemps car la lumiĂšre se ferme bientĂŽt. Fig. 822. - Marche Ă contre-vapeur. De F en E, c'est la pĂ©riode correspondant Ă la compression en marche normale ; les lumiĂšres sont fermĂ©es, la vapeur contenue dans le cylindre se dĂ©tend, poussant toujours le piston en avant, mais, peu aprĂšs, le cylindre est mis en communication avec l'Ă©chappement, de E en D ; Ă ce moment, le peu de vapeur dĂ©tendue qui se trouve dans le cylindre s'Ă©chappe ; la durĂ©e de cet Ă©chappement est trĂšs courte et, comme le piston avance toujours, il fait le vide derriĂšre lui, il se produit donc une aspiration dans le conduit d'Ă©chappement et, par lĂ , dans la boite Ă fumĂ©e. Le piston achĂšve sa course, alors que le cylindre est toujours en communication avec l'Ă©chappement. Pendant cette course sauf Ă la fin, l'effort dĂ©veloppĂ© sur le piston a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement moteur. Au dĂ©but de la course de retour, de D en C, le cylindre reste en communication avec l'Ă©chappement, le piston refoule Ă faible vitesse dans la dĂ©charge une partie des gaz aspirĂ©s pendant la course d'aller ; mais bientĂŽt la lumiĂšre se ferme, les gaz qui restent dans le cylindre sont comprimĂ©s et ainsi, de C en B, commence une phase rĂ©ellement retardatrice. Enfin, pendant la pĂ©riode correspondant Ă l'admission en marche normale, c'est-Ă -dire de B en A, la lumiĂšre se rouvre et la vapeur vive est admise dans le cylindre, elle s'oppose alors avec toute sa pleine pression au mouvement du piston, celui-ci refoule la vapeur avec les gaz comprimĂ©s dans la boĂźte de distribution et de lĂ , dans la chaudiĂšre. L'examen du diagramme montre que le travail rĂ©sistant en contre-vapeur est moindre que le travail moteur dĂ©veloppĂ© en marche directe pour le mĂȘme cran d'admission. Remarque. La contre-vapeur peut arrĂȘter le mouvement de rotation des roues motrices et accouplĂ©es, puis les faire tourner en sens inverse, malgrĂ© que la locomotive soit poussĂ©e en avant par le train lancĂ©. Dans ce cas, les roues motrices et accouplĂ©es doivent forcĂ©ment patiner. Comme ce patinage est dangereux pour le mĂ©canisme et qu'il rĂ©duit l'effet utile de la contre-vapeur, il faut l'Ă©viter en faisant usage de la sabliĂšre et en modĂ©rant l'action rĂ©sistante de la contre-vapeur par la manĆuvre du levier de changement de marche. Sur certains rĂ©seaux, la contre-vapeur est encore utilisĂ©e Ă la descente des longues pentes pour modĂ©rer la vitesse sans employer le serrage des sabots de frein ou en n'usant que modĂ©rĂ©ment de celui-ci. Le frottement des sabots contre les bandages dĂ©veloppe de la chaleur et quand le freinage est prolongĂ©, l'Ă©chauffement excessif du bandage diminue le serrage de celui-ci sur le corps de roue ; il s'ensuit que le freinage tend Ă faire tourner le bandage sur le corps de roue.
j'ai tenté le compresseur et l'aspirateur de chantier, j'ai un peu d'eau (propre) qui est sortie, mais rien de plus. Je tenterais bien le débouche-tuyau de KÀrcher, mais
Re-bonjour,PrĂ©cisions Je sais que les conditions de travail des unes et des autres Ă Orange, ne sont pas des plus roses, mais en tant que simple et gentil client, il est dur pour moi d'ĂȘtre un simple client pris pour "une balle de ping-pong" par diffĂ©rents services, prestataires, et autres personnes pour simplement avoir le droit d'avoir ce pourquoi je paye, il serait bon que les responsables et les dirigeantes chez Orange en prennent conscience et rĂ©agissent rapidement, et donnent les moyens Ă leurs simples employĂ©es de travailler correctement et professionnellement, et de se dĂ©marquer justement en cela des façons de faire des divers la "rĂ©ponse type" qui m'est habituellement formulĂ©e, cela revient donc bien Ă l'exemple que j'ai mis en avant, en tant que simple client et simple locataire c'est Ă moi de venir avec mes gaines vides, pour avoir le droit d'accĂ©der Ă un produit et/ou Service pour lequel je paye bel et bien ... Pourquoi Orange ne se mettrait pas lui-mĂȘme en relation avec les Syndics de copropriĂ©tĂ©s, et/ou les propriĂ©taires des logements, afin de gĂ©rer TOUT l'aspect technique pour leurs clientes qui les payent pour cela, et ce, comme Orange le fait avec les Offices et Organismes HLM !? Qui plus est lorsque c'est Orange lui-mĂȘme qui a Ă©quipĂ© l'immeuble concernĂ©, et que le client fournit les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phones des diffĂ©rents contacts Syndic, copropriĂ©tĂ©s, ... !?Ce n'Ă©tait qu'une simple interpellation de la part d'un client qui patiente, patiente, patiente, ... pour bĂ©nĂ©ficier enfin de la "fibre trĂ©s haut dĂ©bit", mise en avant dans les publicitĂ©s et les campagnes de promotions nationales des outils numĂ©riques, et ce, comme une facilitĂ© d'accĂšs pour toutes aujourd'hui en 2020 !? Courage, et bonne continuation Ă ceux et celles professionnels et simples clients qui m'ont
Ouest-ce un fourreau enterré ? Ce fourreau bouché va de quel endroit à quel endroit ? Hors ligne #3 24-02-2016 22:30:42. Marinette29 Je viens d'arriver ! Date
Sujet fourreau bouchĂ© besoin aide pour identifier le bon foureau Lu 31611 fois 0 Membres et 1 InvitĂ© sur ce sujet BonjourJe rĂ©side en maison individuelle. La boite de fibre arrive en extĂ©rieure au portail, soit Ă 6 mĂštres de la maison et de l'emplacement de la prise de techniciens sont venus hier, mais voilĂ , fourreau bouchĂ©. Une sociĂ©tĂ© externe me demande 500 ⏠pour dĂ©boucher, et sans garantie !Voici une photo de la boite orange, pouvez vous m'indiquer a priori quel tube conduit au fourreau ? J'imagine que le gros fourreau vert c'est la fibre, mais quel est le cĂąble de tĂ©lĂ©phone et surtout quel conduit le dirige vers ma maison ?Merci Exactement on protĂšge nos fibre avec de la gaine annelĂ© de couleur verte dans le cas d'une fibre orange. pour ce qui est du tĂ©lĂ©phone deux choix a premiĂšre vus a voir le masque tu as pris en photo Le premier fourreaux et le second, il manque une photo de l'arrivĂ©e chez toi pour pouvoir continuer les suppositions. Par contre je ne suis toujours pas fan qu'un particulier vienne fouiner dans les chambres tĂ©lĂ©com aprĂšs ce n'est que mon avis .... Bonjour et merci pour cette rĂ©ponse y a aussi 2 sorties Ă droite du boitier, mais je n'ai que cela comme arrivĂ©e. Les tech ont introduit la fibre dans l'une des sorties Ă gauche justement je ne sais pas laquelle et au bout de 2 mĂštres, il m'ont appelĂ© pour me dire que cela voit deux cables qui partent en haut vers les deux sorties, mais dĂ©jĂ pourquoi 2 cables alors que je n'ai qu'une ligne de tĂ©lĂ©phone ?A quel type d'artisan faut-il faire appel ? ne peut-on pas sortir un cable de la chambre en dehors des fourreau dĂ©jĂ installĂ©s ? Bref, je suis perdu et surtout je n'ai pas les plan de cette maison et on a pas trouvĂ© de chambre de tĂ©lĂ©phone. Le mieux est de tester avec une aiguille, celle de Casto Ă 15 euros est trĂšs problĂšme chez moi Ă©galement, il y avait une deuxiĂšme gaine qui partait de chez moi, non bouchĂ©e, d'aprĂšs ce que je comprends, tu es peut ĂȘtre dans ce tentes de passer l'aiguille depuis chez toi pour voir l'aboutissement. Pour dĂ©boucher , il y a de nombreuses techniques sur le net, plus ou moins artisanales et efficaces...Autrement...l'accĂšs au regard FT n'est autorisĂ©e qu'aux personnes habilitĂ©es... Pour dĂ©boucher , il y a de nombreuses techniques sur le net, plus ou moins artisanales et efficaces...Attention avec le bricolage fait n'importe comment, ça reste risquĂ© * risque de destruction Ă©clatement d'un vieux fourreau fĂątiguĂ©, si on utilise un compresseur n'importe comment. Le fourreau peut alors perdre son Ă©tanchĂ©itĂ© et prendre l'eau. * l'utilisation de lubrifiants "artisanaux" ou non prĂ©vu Ă cet usage peut amener Ă une situation encore pire quelques annĂ©es aprĂšs beaucoup de lubirifiants non faits pour ça se transforment en cambouis/ colle/ se figent/ solidifient dans le temps. Je pense notamment aux amateurs et pro qui utilisent du savon liquide ou de l'huile de vaseline normale. Leon. J'ai pas compris ta question...Tu as 2 foureaux, mais les 2 arrive au meme endroit ? Tu as besoin de quoi ? poser une fibre ?Tu as pas reussi a identifier celui qui sert pour la ligne PTT ?Si il est bouchĂ© tu as peu de chance de le dĂ©boucher, tu peux essayer au Karcher avec la buse qui sert a nettoyer les canalisation, c'est tres efficace mais si ta gaine est cassĂ© dans le terrain, tu vas juste ressortire 500 litres d'eau boueuse...C'est ce qui est arrivĂ© chez moi, j'ai 80 mĂštres entre le regard du portail et l'entrĂ©e dans la maison, mais impossible a dĂ©boucher et je te promet que j'y ai passĂ© des heures En fait j'ai du poser une nouvelle gaine et en creusant j'ai trouvĂ© le pbs, comme les gaines sont des rouleaux de 50 mĂštres, ils ont fait un rapponse au scotch de carrosier, ces saguins ont meme pas mis un manchon, et il y avait un dĂ©calage de 10cm entre les 2 gaines avec les mouvement du terrain, le cable Ă©tait en S, aucune chance de passer autre si tu as que 6m, c'est pas long tu peux creuser ou louer une mini pelleteuse si t'aime pas la pioche Mais j'essayerais quand meme le karcher, si la gaine est assez grosse et que c'est juste de la boue dedans, elle tube et la buse coute env 50âŹ, c'est une buse auto-tractive qui avance toute sule avec la pression, les jets son dirigĂ©s vers l'arriĂšreVoila mes traveaux fait il y a 5 ans pour installer des gaines neuves fibre, portail, Ă©clairage BonjourFinalement j'ai trouvĂ© un artisan qui souvent sous traite pour va faire une nouvelle tranchĂ©e qui arrive Ă la maison. Il m'affirme que c'est les techniciens de la fibre qui perceront le mur de la maison pour y entrer la 35 ⏠le mĂštre sur 8 mĂštres. Je vais en profiter pour y mettre un regard prĂšs du portail au cas ou je souhaite un jour ajouter une camĂ©ra ou de la lumiĂšre. Voila mes traveaux fait il y a 5 ans pour installer des gaines neuves fibre, portail, Ă©clairageOn va finir par chercher un topic oĂč miky01 n'a pas postĂ© des photos de chez lui Ă ce rythme lĂ ! Content pour toi que ai trouvĂ© une solution pas trop onĂ©reuse pour tes traveaux, hesite pas a poser 2 gaines, meme si ca sert pas dans l'imĂ©diat, la gaine est pas aussi une tres bonne idĂ©e de placer un ou deux regards ce que j'ai fait ca facilitera l'acces aux tubes le jour ou installera, un portail Ă©lectrique, camĂ©ra ou faire plaisir a Nico je plaisante une photo du regard a l'entrĂ©e de la maison, la gaine bleu c'est pour passer le tuyaux d'arrosage qui dessend au portail 80m plus bas, la rouge est une de spare "futur use et celle de la fibre qui entre dans le sous-sol est sous les gravillons dans fond du meme mis un regard a mi-chemin, comme la distance est grande, ca peux servir...Pense aussi a bien boucher les extrĂ©mitĂ©s avec du silicone pour Ă©viter que les bestioles colonise tes tubes. j'aurais pas pensĂ© au tuyaux d'eau, pas con ^^ Par contre les travaux dans la partie privĂ©e sont Ă prĂ©voir par le propriĂ©taire des lieux donc le percement de la maison Ă ta charge. De moins en moins de sociĂ©tĂ©s sont couverte pour ce genre de travaux.
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Envoyerà un ami; S'abonner; preuve et difficulté . 06 avril 2022. blog créer temporairemnt pour servir de preuve installation FIBRE. ce jour les techniciens devaient venir de 8 h à 12 h le 6.04 2022 pour finir l'installation il est 10. h personne en m'a contacté et mon fournisseur d'accÚs ; malgré son écrit d'appel le 5.04 vers les 14.h . ciopié collé
Impressionne en compressant. Les compresseurs permettent de rĂ©soudre pas mal de problĂšmes au mix. Mais mal utilisĂ©e, la compression peut vraiment colorer et gĂącher ton son. Alors il faut que tu saches ce que tu fais si tu veux que ça fonctionne et que ça rĂšgle vraiment tes problĂšmes. Cet article prĂ©sente 5 problĂšmes courants et explique comment les rĂ©soudre par la compression. QUâEST-CE QUâUN COMPRESSEUR? Pour commencer les bases! Les compresseurs sont dâĂ©tranges crĂ©atures, ils rĂ©duisent le gain de ton signal la mention âGRâ sur le compresseur de ton sĂ©quenceur, ça veut dire âGain Reductionâ. Mais ils peuvent aussi rĂ©duire la plage dynamique dâun signal. La plage dynamique dâun signal, câest la diffĂ©rence de niveau entre sa partie la plus forte et sa partie la plus basse. Quand on dit dâun signal quâil est trĂšs dynamique ça veut dire quâil comporte de nombreuses variations entre faible et forte amplitude, la voix est un bon exemple de son Ă large plage dynamique⊠pense Ă Mariah Carey! Tu te dis probablement que rĂ©duire la plage dynamique dâun son câest peut-ĂȘtre pas la meilleure chose Ă faire⊠Ben, en fait les compresseurs rĂ©duisent le volume des pics âpeaksâ qui sont trop forts, ils aplanissent les notes qui ressortent trop dans le mix. Câest une bonne chose, ça permet de remonter le gain gĂ©nĂ©ral de ce signal sans que ça sature pour autant en sortie. Quand ils sont utilisĂ©s comme il faut, les compresseurs permettent dâavoir un son plus poli et plus percutant sans aller dans le rouge. Merveilleux, nâest-ce pas? COMMENT SE SERVIR DES RĂGLAGES DE COMPRESSEUR Pour en tirer le meilleur parti, il faut que tu saches comment te servir des principaux paramĂštres dâun compresseur. Il faut toujours que tu aies un objectif clair quand tu fais tes rĂ©glages. Et nâoublie pas de te servir aussi de tes oreilles! VoilĂ les principaux paramĂštres dâun compresseur âThresholdâ seuil, âRatioâ coefficient, âAttackâ attaque, et âReleaseâ relĂąchement. Et voici leurs rĂŽles Threshold Le threshold câest le niveau en dB ou dĂ©cibels Ă partir duquel le compresseur commence Ă travailler. Câest quand le signal dĂ©passe ce seuil que le compresseur se met en marche. Baisse ton threshold jusquâĂ ce que tu voies que le compresseur commence Ă travailler. Tu sais quâil travaille quand il y a de lâactivitĂ© dans lâindicateur de rĂ©duction de gain. Ratio Le Ratio câest la quantitĂ© de compression que ton compresseur va appliquer. Des Ratios Ă©levĂ©s donnent de la puissance et du punch, mais ils peuvent aussi amener de la distorsion ou crĂ©er un effet de pompage. Pour garder un effet plus naturel il vaut mieux rester dans des niveaux de Ratio bas ou moyens. Ă 11 il nây a aucune compression. Des Ratios plus bas comme 21 ou 41 correspondent Ă une compression faible ou moyenne. Entre 81 et 201 il sâagit dâune compression Ă©levĂ©e. Quand on arrive Ă â1 lâinfini pour un le compresseur devient un limiteur, ça veut dire que, dans ton signal, tout ce qui va dĂ©passer le seuil threshold nâira pas plus loin en termes dâamplitude. Attack LâAttack câest la vitesse Ă laquelle le compresseur se met en marche. Ăa permet de contrĂŽler la durĂ©e de transient lâimpact initial du son quâon souhaite garder intacte avant que la compression commence. Une Attack lente se situe entre 25 et 100 millisecondes ms. Ăa laisse passer une grande partie de lâimpact initial ce qui donne un son plus percutant. Mais si ton batteur est inĂ©gal dans son jeu, ce genre de dĂ©faut risque dâĂȘtre accentuĂ©. Une Attack moyenne se situera entre 8 et 25 ms. Câest un bon entre-deux. Une Attack rapide 8ms ou moins donnera un son plus serrĂ© et plus Ă©gal. Ăa adoucit le dĂ©part du son. Mais il y a un risque, câest de raser complĂštement lâimpact initial les transients et de rendre le son plat et sans vie. Alors rĂšgle bien lâAttack en fonction du son que tu dois traiter. Release Le Release câest la vitesse Ă laquelle le compresseur relĂąche tout, autrement dit câest le temps que va attendre le compresseur avant dâarrĂȘter de travailler. Avec un Release rapide 100 ms ou moins le compresseur sâarrĂȘtera de compresser rapidement aprĂšs avoir commencĂ©. Ăa donne un son plus agressif, plus ruggeux. UtilisĂ©e de maniĂšre abusive, cette technique crĂ©e parfois des artefacts comme le fameux effet de pompage. Un temps de Release moyen se situera entre 100 et 400 ms. Un temps de Release lent au-delĂ de 400 ms donnera plus de dynamique et de souplesse ou son. Mais sâil est rĂ©glĂ© de maniĂšre abusive le son suivant peut sâen trouver impactĂ©, et se retrouver Ă©crasĂ© et sans vie, ça pourrait carrĂ©ment saboter le groove de ton morceau. Nâoublie pas que tous les compresseurs sont diffĂ©rents, il nây a pas de formule miracle pour ça. Alors Ă©coute attentivement, et rĂšgle-le Ă ta façon suivant tes propres goĂ»ts. Petit truc Regarde le niveau de ton GR Gain Reduction. RĂšgle le Release afin quâil remonte Ă zĂ©ro le haut avant le prochain hit. Sinon, tu risques probablement de trop compresser. VoilĂ un petit mĂ©mo sur lâAttack et le Release en millisecondes. 5 problĂšmes de production courants et comment les rĂ©gler Pour quâil soit efficace, tu dois savoir dans quel but tu comptes utiliser un compresseur. Alors, avant de coller un compresseur sur ta piste, pose-toi la question quâest-ce que je veux obtenir / rĂ©soudre? VoilĂ 5 problĂšmes que les producteurs rencontrent frĂ©quemment et les moyens de les rĂ©soudre grĂące Ă la compression PROBLĂME NÂș1 JE VEUX MONTER LE NIVEAU DE MA PISTE DE BATTERIE MAIS ELLE COMMENCE Ă CLIPPER Solution utilise un compresseur pour adoucir les pics Ce quâil faut faireFais glisser ton compresseur prĂ©fĂ©rĂ© sur ta piste de batterie. Commence avec un Ratio de lâinfini pour 1 inf1 et un threshold Ă moins lâinfini -inf. Ăa sonnera pas du tout mais ça tâaidera Ă trouver le bon rĂ©glage dâAttack. RĂšgle lâAttack au minimum proche du 0 et fais tourner ta piste de batterie. Remonte lentement la valeur dâAttack jusquâĂ ce que tu entendes clairement un âclicâ. Ce âclicâ, câest lâattaque de ton son de batterie. Maintenant relĂąche le Ratio et le threshold jusquâĂ ce que ta batterie sonne Ă nouveau naturelle. En gĂ©nĂ©ral pour moi ça fonctionne bien avec un Ratio de 51 et un threshold Ă -16dB. Mais tu obtiendras des rĂ©sultats diffĂ©rents en fonction de ton son dâorigine! Pour attĂ©nuer les pics de tes drums, rĂšgle ton compresseur sur Un Ratio moyen ou Ă©levĂ© Une Attack rapide Une Release rapide Pourquoi ça fonctionne le compresseur rĂ©duit le niveau des pics, ça te permet ensuite de monter le niveau de ta piste de batterie et dâobtenir un son plus Ă©gal, plus prĂ©cis. PROBLĂME NÂș2 MON KICK NE PERCE PAS DANS LE MIX PARCE QUâiL ENTRE EN CONFLIT AVEC LA BASSE Solution Sers-toi de la compression en âsidechainâ Ce quâil faut faire Nous avons fait un guide Ă ce sujet, jette-y un coup dâoeil pour revoir les bases. Pour commencer, envoie le kick dans le compresseur en sidechain de ta basse. RĂšgle ton compresseur comme suit Ratio moyen Attack moyenne Release moyenne/rapide â ajuste-la Ă lâoreille, en fonction du groove du morceau. Pourquoi ça fonctionne La compression sidechain abaisse le niveau de la basse quand le kick rentre. Ăa laisse au kick de lâespace pour ĂȘtre entendu. RĂšgle le Ratio sur un niveau moyen par exemple 51 pour effacer un peu de la basse quand le kick rentre. Ăa crĂ©e cet effet de pompage facilement reconnaissable. PROBLĂME NÂș3 MES VOIX SONT TROP BASSES Ă CERTAINS MOMENTS ET TROP FORTES Ă DâAUTRES Solution mets deux compresseurs Ă la chaĂźne Ce quâil faut faire Place deux compresseurs sur ta piste de voix lâun aprĂšs lâautre. Voici comme les rĂ©gler Premier Compresseur Ratio bas Attack lente Release lente Second Compresseur Ratio Ă©levĂ© Attack rapide Release moyenne Pourquoi ça fonctionne Le premier compresseur sera lent et aura un effet plutĂŽt naturel. Il va adoucir les dynamiques et rentre le volume gĂ©nĂ©ral plus Ă©gal. Le deuxiĂšme est un compresseur rapide qui conservera au son tout son punch. Un petit conseil Parfois il vaut mieux avoir plusieurs 2 ou 3 compresseurs qui font chacun un peu de compression avec peu de rĂ©duction de gain plutĂŽt quâun seul qui en fait beaucoup. PROBLĂME NÂș4 JâAI ENREGISTRĂ UN BATTEUR QUI JOUE LIVE MAIS LE RĂSULTAT SONNE UN FADE SUR LâENREGISTREMENT Solution Compresse les pistes des micros dâambiance de la piĂšce Ce quâil faut faire enregistre la batterie Ă la fois avec des micros de proximitĂ© et des micros dâambiance. Positionne tes micros de proximitĂ© sur chaque Ă©lĂ©ment du kit. Mets en place les overheads comment bien placer ses micros sur une batterie. Une fois que tu as tout enregistrĂ© dans ton sĂ©quenceur, applique un compresseur Ă ta piste de micros dâambiance. RĂšgle ton compresseur sur Un Ratio Ă©levĂ© Une Attack moyenne Une Release rapide Pourquoi ça fonctionne Le compresseur apporte de la vitalitĂ© Ă tes instruments. Ăa donnera lâimpression quâils ont Ă©tĂ© jouĂ©s avec plus dâintention. Le but nâest pas dâobtenir un son propre, on serait plutĂŽt sur un son de batterie rock là ⊠Ce quâon veut, câest avoir plus de punch dans notre son, et ça sâobtient en compressant les micros dâambiance! PROBLĂME NÂș5 JâAI MIS UN COMPRESSEUR MAIS, AU FINAL jâAI MOINS DE PUNCH Solution Utilise la compression parallĂšle. Ce quâil faut faire Pour utiliser la compression parallĂšle, duplique ton signal. Le premier signal sera le signal clair, le second le signal compressĂ©. Et puisque tu en as deux, vas-y Ă fond sur le deuxiĂšme, mets beaucoup de compression. Et maintenant mixe avec le signal clair un petit peu de signal compressĂ© jusquâĂ ce que lâĂ©quilibre te semble optimal. VoilĂ comment rĂ©gler le compresseur sur le second signal Ratio Ă©levĂ© Attack lente Release rapide Pourquoi ça fonctionne Ne tâinquiĂšte pas, la plage dynamique nâen souffrira pas parce que le signal clair garde tout son coffre et sa dynamique. Le signal compressĂ© avec une Attack lente apportera le punch et lâĂ©nergie qui manquent. Mets un peu de compression sur ton signal clair si besoin est. Un petit conseil Ăgalise le signal compressĂ©. Essaie de mettre un filtre passe-haut. Ăa permet de conserver le signal clair comme source principale pour les basses. IMPRESSIONNE EN COMPRESSANT Souviens-toi, les compresseurs ont une personnalitĂ©. Certain colorent plus que dâautres. Dâautres sont transparents. Familiarise-toi avec tes compresseurs et retiens les avantages de chacun. Essaie ça Joue ton morceau prĂ©fĂ©rĂ© dans ton sĂ©quenceur et ajoute un compresseur. Amuse-toi avec les paramĂštres, tu peux essayer des rĂ©glages extrĂȘmes. Fais de lâĂ©coute active pour bien identifier de quelle maniĂšre ils agissent. Les compresseurs façonnent non seulement ton son mais aussi la sensation dâespace dans ton mix. Alors dĂ©veloppe ta technique et ta connaissance de la compression, ça te fera passer au niveau supĂ©rieur!
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DĂ©tailde lâoutil. Positionnement radial. Il faut bien sĂ»r, que le mĂ©canisme dâappuis avec les ressorts et les 6 vis soit en place pour permettre le dĂ©-serrage, mais que le roulement de butĂ©e soit dĂ©monter pour permettre le passage de la clĂ©, et donc dĂ©montage de lâĂ©crou crĂ©nelĂ©. Rondelle dâarret en rotation.
Bonjour Pas trĂšs original, mais voilĂ mon fourreau tĂ©lĂ©com est bouchĂ©, le cĂąble tĂ©lĂ©phone passe dedans mais il ne bouge pas d'un centimĂštre, probablement coincĂ© dans un angle. En poussant un tire-fil en nylon depuis la maison, je dois rĂ©ussir Ă faire 4-5m et ça coince. VoilĂ les informations dont je dispose pour le moment - en ligne droite, entre le regard situĂ© dans la rue et ma maison, il doit y avoir entre 10 et 15m, mais mon fourreau, lui, ne part clairement pas en ligne droite, je penche pour un trajet bien courbe ça peut Ă©ventuellement partager la mĂȘme tranchĂ©e que l'arrivĂ©e Ă©lectrique ? mais je ne connais pas son trajet exact non plus- j'ai tentĂ© le compresseur et l'aspirateur de chantier, j'ai un peu d'eau propre qui est sortie, mais rien de plus. Je tenterais bien le dĂ©bouche-tuyau de KĂ€rcher, mais mon fourreau est au ras du sol et assez peu accessible, j'ai peur de faire des dĂ©gĂąts avec l'eau qui sur mon terrain, je n'ai trouvĂ© aucun regard intermĂ©diaire, ni prĂšs de la maison, ni en bordure la construction date du dĂ©but des annĂ©es 1980, il est peut-ĂȘtre enterrĂ©, impossible de savoir oĂč.- dans le regard sur la rue j'ai juste ouvert, rien touchĂ©, je peux voir au moins 5 dĂ©parts de fourreaux, mais impossible d'identifier le mien et ils partent tous dans la direction opposĂ©e Ă ma maison, d'oĂč l'hypothĂšse d'une gaine courbe. En revanche le fond du regard est rempli de boue, il y a peut-ĂȘtre d'autres dĂ©parts enfouis. J'ai tentĂ© de contacter Orange-Infrastructures pour le fourreau bouchĂ©, sans succĂšs mon signalement a Ă©tĂ© clos en 48h, sans intervention signalisation numĂ©ro 2477475, si quelqu'un d'Orange lit ceci.- tirer un autre fourreau risque d'ĂȘtre compliquĂ© Ă cause d'un mur assez profond et d'une haie en bordure de y a encore quelques questions sans rĂ©ponse existe-t'il chez Orange des schĂ©mas de cĂąblage des lotissements, ou des plans de masse, mĂȘme anciens j'ai tentĂ© Ă la mairie, ça bouge pas vraiment ? ou bien faut-il essayer de retrouver le promoteur de l'Ă©poque presque 40 ans, j'ai de sĂ©rieux doutes lĂ aussi ?Merci d'avance pour toutes vos suggestions, je suis motivĂ© mais je commence Ă ĂȘtre Ă court d'idĂ©es Christophe
. 165 138 432 12 145 171 131 433
déboucher un fourreau avec un compresseur